Comment j’ai osé devenir entrepreneuse !
L’idée c’est ma meilleure amie qui me l’a soufflée : « Et si on créait une entreprise ensemble ? » Je nous présente, elle c’est Claire, moi Déborah. Pendant nos études dans le tourisme, nous imaginions des circuits ludiques et humains invitant les participants à passer du temps ensemble et stimulant l’imaginaire.
En suis-je capable ?
Moi je cherchais ma place dans cette société. Je voulais travailler et donner de mon énergie pour des valeurs qui me sont chères comme le partage ou la tolérance tout en gagnant quelques pécules pour vivre dignement. J’ai voyagé, j’ai fait du woofing et j’ai même expérimenté métro-boulot-dodo.
Puis l’idée est venue : « Et si on créait une entreprise ensemble ? » La petite ampoule qui s’est allumée au-dessus de notre tête s’appelait Jeu de piste et chasse au trésor pour créer des circuits à Marseille sous forme de grands jeux ! Wahou ! S’en est suivie une tornade de pensées : « Ce serait génial mais suis-je capable de le faire ? » ; « C’est trop d’engagement je ne sais pas si je vais y arriver. » Le débat intérieur était intense, sans parler des interactions avec l’entourage tantôt encourageantes tantôt accablantes.
Enfin, j’ai décidé de me lancer.
Il n’y a pas de limites !
La première étape c’est de le dire. Ainsi, l’idée, cette chose immatérielle qui n’existe que dans notre tête, se concrétise et devient réelle.
Créer quelque chose de nouveau c’est à la fois terriblement excitant et terrifiant. C’est une montagne russe de joie, d’angoisse, de fierté, de découragement, d’échecs et de réussites qui se succèdent.
On commence au milieu du flou artistique de l’universel « par où commencer ?! » puis on avance, petit à petit, jusqu’au jour où notre idée est devenue réalité, je veux dire, pour de vrai de vrai !
Dans mon cas l’idée a pris le nom de Marseille-And-Piste et le jour où nos premiers participants ont pris le carnet de route dans leur mains et sont partis sur le circuit c’était devenu réel.
C’est là que j’ai pris conscience qu’il n’y a pas de limites. Qu’avec de la volonté, du travail et de la foi on peut absolument tout faire.
Les seules limites sont dans notre tête et nous subissons nos propres freins. D’ou viennent-ils ? De nos convictions (infondées), de notre éducation, des messages qui entrent en catimini dans notre inconscient et surtout de la peur.
La peur de ne pas être à la hauteur, la peur de l’échec (ou de la réussite !) et la peur et la frustration que les autres nous renvoient.
Une dernière chose à garder en tête est que qui ne fait rien n’est pas critiquable. A partir du moment ou on agit, on s’ouvre à la critique, c’est inévitable.
Tout ça pour vous dire qu’il y a un tas de choses merveilleuses à faire dans ce monde.
Si votre cerveau qui réfléchit vous dit que c’est une bonne idée et que votre cœur qui ressent le confirme, il n’y a plus qu’un chose à faire : se mettre en action !
Bonne chance !
Déborah A., 23 ans, créatrice de Marseille-And-Piste, Marseille
Crédit photo Déborah A.