Envie de partager une histoire, de raconter une expérience ? La rédaction de la ZEP t'accompagne dans l'écriture de ton témoignage.

Mina F. 28/09/2023
Seule pour avorter
À 14 ans, Mina pousse la porte d’un planning familial. Elle est enceinte et ne sait pas quoi faire. Surtout, sa famille ne doit pas être au courant.
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Hassan O. 20/09/2023
Hassan O. 20/09/2023
Chaque nuit, je revis la guerre
Hassan est né dans un camp de réfugiés palestiniens en Irak. Il est venu en France avec sa famille à pied, traversant la guerre et les frontières. Depuis, il fait des terreurs nocturnes et revoit chaque nuit les horreurs qu’il a traversées.
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ZEP 18/09/2023
ZEP 18/09/2023
Handicap : vivre dans une bulle
En cette rentrée 2023, un quart des élèves en situation de handicap n’ont pas de place à l’école. Plus jeune, Julien a été pris en charge par des établissements spécialisés, censés l’aider à s’insérer. Il a eu l’impression d’être coupé du monde.
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ZEP 08/09/2023
ZEP 08/09/2023
Étudier au lycée français de Tanger
Vivre au Maroc et être scolarisé au lycée français, c’est parfois le grand écart. Six élèves racontent ce quotidien un peu spécial au micro de la ZEP.
11/09/2023
Le lycée Rabelais, hors les murs
« Allô la ZEP, ici Libé, on a une idée à vous proposer ! » Cette aventure a commencé à peu près comme ça. Depuis près de dix ans, Libération publie une fois par mois une double-page de témoignages des jeunes que nous accompagnons en atelier. Jusque-là, nous étions à l’initiative. Les coups de fil se passaient dans l’autre sens. « Allô Libé, ici la ZEP, on a une double à vous proposer. » Ensemble, on a essayé de raconter le sport du bas de l’immeuble, les stratégies écolos, la police de (trop grande) proximité ou le 115 à 15 ans. Cette fois-ci, on s’est retrouvé·es autour de la grande table du sous-sol, celle des conférences de rédaction, pour parler des 50 ans du quotidien. Paul Quinio, le directeur de la rédaction, avait une idée : « Libé a 50 ans et le lycée Rabelais, Porte de Clignancourt à Paris, aussi… » Il nous donnait l’opportunité d’une aventure commune, d’une année partagée. Pour ses 50 ans, Libé souhaitait s’offrir une cure de jouvence en ouvrant ses colonnes aux récits des adolescent·es et des jeunes adultes scolarisé·es à Rabelais. Une jeunesse loin d’être privilégiée. Les journalistes de la ZEP ont donc passé plusieurs mois dans cet établissement enchâssé entre le boulevard extérieur et le boulevard périphérique. Un lycée à la frontière du périph’, mais avec une adresse parisienne. Un lycée malmené mais avec une équipe pédagogique au taquet. C’est donc stimulé·es par l’enthousiasme de la direction, incarnée par Patricia Jourdy et Mélanie Puel que nous avons cheminé au cours de l’année en compagnie des quatre classes de seconde, des quatre classes de première et d’une section BTS de la « promo » 2022-2023. Et la rencontre a eu lieu. Investi·es, concerné·es, les lycéen·nes ont livré des textes et des témoignages qui éclairent sur leurs réalités, souvent âpres, et notre époque assez confuse. Nous sommes très fier·es à la ZEP de la confiance qu’elles et ils nous ont donnée en acceptant que nous les assistions dans l’élaboration de leurs récits. Nous nous réjouissons aussi que le lycée, menacé de fermeture au début de l’année, ait été « sauvé » par l’ancien ministre de l’Éducation nationale qui lui a octroyé un sursis de cinq ans. Le 15 septembre prochain, notre recueil Rabelais, hors les murs sera disponible et consultable sur notre site. Vous pourrez également retrouver en kiosque une sélection de récits issus de cette aventure, dans un supplément inédit du journal Libération. La ZEP vous propose d’en découvrir cette semaine cinq, en avant-première : ceux de Safi, Gor, Rayan, Rosa et Christophe. La rédaction Crédit photo © James Albon / Libération
[VOIR PLUS]06/09/2023
La ZEP fait sa rentrée au Maroc
Cette année, on fait notre rentrée au Maroc, et pas n’importe où : dans le plus vieux lycée français du pays, le lycée Regnault de Tanger. Deux journalistes de la ZEP, Aïda Amara et Elliot Clarke, sont parti·es en immersion pendant deux semaines dans cet établissement d’excellence qui a ouvert ses portes en 1913. Depuis 110 ans, 600 jeunes Marocain·es et Français·es y sont scolarisé·es chaque année, de la sixième à la terminale. Une institution prestigieuse, par laquelle sont passés plusieurs ministres marocains, l’écrivain et lauréat du prix Goncourt Tahar Ben Jelloun, ou encore Jean-Luc Mélenchon. Être scolarisé au lycée français, c’est une chance pour Safir. Cet établissement, il le voit comme un modèle de tolérance. Mais pour Elinor, cela veut surtout dire qu’on est privilégié·e, qu’on fait partie d’une élite coincée dans sa bulle, bien loin des conditions de vie parfois difficiles des Marocain·es. C’est aussi un lieu intransigeant, où les différences entre élèves locaux et élèves venu·es d’ailleurs se font sentir. Bien que Marocaine, Ellie n’a pas été très bien accueillie. Bilal, lui, ne veut pas venir faire ses études ici : la France de là-bas, comme il dit, lui fait peur. La rédaction
[VOIR PLUS]19/07/2023
Nos vacances au bled
Chaque été, pour des milliers de familles en France, c’est le même rituel : on fait les valises, on charge la voiture, on vérifie qu’on a bien les passeports, les visas, les billets d’avion ou ceux pour le bateau. On entasse les cadeaux au milieu des maillots de bain, et on prend la route : on rentre au bled, au pays. Celui où l’on a grandi, celui de nos parents ou celui de nos ancêtres. Pour Néliya, c’est le Maroc et chaque été, c’est le meilleur moment de l’année. Maeva, elle, rentre en Italie, retrouver les bras de sa nonna (et sa divine sauce tomate). Pour Coralie, c’est les Antilles : fatiguée d’y être considérée comme une touriste, elle a voulu y passer plus de temps, et voir de ses propres yeux l’envers du décor paradisiaque. Bouba, lui, a carrément décidé que les vacances au quartier, c’est mieux que la Gambie : flemme d’aller encore s’ennuyer là-bas, alors qu’ici, il y a tous les copains. La rédaction
[VOIR PLUS]26/04/2023
Tu seras belle, ma fille
« Miroir miroir, dis-moi qui est la plus belle… » Cette question, nombreuses sont celles qui se la sont posée en croisant leur reflet dans la salle de bain. Les adolescentes passent en moyenne près de huit heures par semaine à prendre soin de leur apparence. L’idée qu’il faut être belle pour être heureuse est transmise dès l’enfance. Cinq adolescentes témoignent de la place qu’occupe leur apparence dans leur vie. Cheveux lissés, visage crémé, regard intensifié avec du mascara. Jusqu’à très récemment, Maëlys n’avait jamais questionné sa « morning routine ». Amandine, elle, pensait qu’elle ne pouvait pas s’accomplir sans être « la plus belle ». Sa préoccupation principale : son poids. Sabrina aussi, parce que ses proches lui font constamment des remarques « pour son bien ». Conséquence : elle ne veut plus se voir en photo. Soulagée de voir des femmes non épilées sur les réseaux, Sasha n’accepte pourtant pas les poils sur son corps. La devise de Flora : s’assumer oui, mais pas besoin de tout envoyer balader. Se maquiller ou s’apprêter, c’est aussi OK ! La rédaction
[VOIR PLUS]31/03/2023
Transidentité : se chercher, se trouver, s’affirmer
La transidentité gagne en visibilité. Sur les réseaux, dans les assos et chez les ados, les ressources se multiplient. Elles donnent la possibilité à des jeunes de poser des mots sur leur identité de genre. Mais les jeunes transgenres sont aussi les plus vulnérables face aux violences, que ce soit sur internet, dans la famille ou à l’école. Ce qui rend encore plus difficile l’exploration de soi sans se cacher, ou être insulté·e. Face aux stéréotypes transphobes, ces ados n’ont souvent pas le choix : il faut s’affirmer, pour être plus fort·e que les brimades. Sacha était incapable de poser des mots sur son ressenti avant de rencontrer Ophélie. Elle lui a parlé de transidentité, et ce fut le déclic. Pour Léna, c’est grâce à internet, loin des regards, qu’elle a pu définir et s’approprier son identité. Tomy, lui, a décidé de mener une double vie, après avoir tenté par tous les moyens de ne pas déplaire à sa famille. Pour Az, faire comprendre à son entourage qu’iel n’est pas une fille est une épreuve. Iel envisage la réduction mammaire. Tandis qu’Hélio, lui, a décidé d’être son propre modèle : les gens confus s’habitueront. C’est pas comme s’il en avait quelque chose à faire. La rédaction
[VOIR PLUS]13/03/2023
Quand le sport abîme
Être la ou le meilleur·e. Aller toujours plus loin, plus vite, plus haut. Se dépasser. Gagner. Le sport, la performance et l’esprit de compétition semblent aller de pair. Des Jeux olympiques aux compétitions départementales, les sportifs et sportives doivent souvent adopter une hygiène de vie et un état d’esprit particuliers pour exceller. Quitte à sacrifier leurs relations, leur bien-être, leur santé. Alors, quelles valeurs nous enseignent le sport ? Est-ce qu’on s’entraîne juste pour obtenir le meilleur score ? Pour faire le poids en compétition de judo, Killian compte les grammes et saute les repas. Résultat : sa santé est en jeu. Face à la pression, Apolline a décidé d’arrêter la gym. Trop de blessures, pas assez de bienveillance. Pierre enchaînait les heures d’entraînement pour récolter des médailles et rendre fiers ses entraîneurs. Ses premiers échecs l’ont fait tomber de haut. Entre l’injonction à la minceur et l’hypersexualisation, Mandy parvient à garder l’équilibre. Ce qui la fait tenir : son rêve d’une danse plus inclusive. La rédaction
[VOIR PLUS]20/02/2023
Centres de rétention : dans la machine à expulser
Officiellement, les centres de rétention administrative (CRA) ne sont pas des prisons. C’est pourtant dans ces forteresses de barbelés, surveillées par la police et privées de leurs droits que sont enfermées les personnes étrangères que l’administration a décidé d’expulser. En principe, le CRA n’est qu’une étape, le temps que l’État organise leur retour dans leur pays d’origine. Dans les faits, elles en ressortent avec la sensation d’avoir purgé une peine. En 2023 comme en 2022, le gouvernement souhaite expulser toujours plus. Des personnes seules, et parfois des familles avec enfants, sont enfermées sans savoir jusqu’à quand. Elles n’y ont pas été condamnées par la justice, leur seul tort est de ne pas avoir eu les bons papiers quand elles ont croisé le chemin de la police. La ZEP n’a pas eu l’occasion d’organiser des ateliers d’écriture dans des CRA. Pour documenter ces récits souvent loin des radars médiatiques, elle a joint les retenu·es par téléphone. Abdelkader décrit un univers carcéral où la violence policière fait partie du quotidien. Hassan a grandi en France après avoir échappé à la guerre. Les autorités sont allées le chercher directement à sa sortie de prison. En attendant d’être renvoyé au Nigéria, Francis subit les tensions au sein du centre, et une rage de dent que personne ne soigne. Dans son bâtiment pour femmes, Imane et ses coretenues tentent de construire la solidarité qui les fera tenir le temps qu’il faudra. La rédaction
[VOIR PLUS]23/01/2023
DOSSIER – Tout quitter pour grandir ici
On les appelle administrativement des mineur·es non accompagné·es, des MNA : trois lettres derrière lesquelles se cachent des réalités et des parcours de vie éprouvants, souvent traumatiques. Un jour, ces jeunes sont parti·es, fuyant leur pays, l’horreur et la misère, voyageant au péril de leurs vies pour venir chercher, ici, une vie meilleure. La ZEP vous propose aujourd’hui de découvrir huit histoires. Celle de Mukhtar Mohamed par exemple, qui a quitté la Somalie du jour au lendemain sans prévenir personne. Un choix que des milliers d’enfants sont obligé·es de faire chaque année, comme nous l’ont raconté quatre d’entre elles et eux dans cette série, « Mineurs isolés : sauver sa peau à 15 ans ». Celles d’Oussmane, de Darty, d’Alassane, de Patchika et de Souleymane, qui ont voyagé pendant des mois à travers les dangers, le désert, la mer et les frontières. Les cinq garçons nous racontent cette route, sur laquelle ils ont tous risqué leur vie. Celle de Fofana, dont chaque heure est comptée maintenant qu’il est arrivé en France. S’il veut manger, se laver ou recharger son portable, il doit passer sa journée à courir derrière les métros et les assos. Celle de Bakary qui essaie de continuer à prendre soin de son style avec peu de moyens à Paris. Son armoire pleine à craquer de vêtements tendance est restée au Mali. Voilà les huit histoires, les huit destins que nous avons compilé dans ce dossier spécial. La rédaction Crédit photo Hans Lucas © Julien Benard – Centre d’accueil d’urgence de Briançon, le 30 août 2017.
[VOIR PLUS]13/01/2023
Ados à l’hosto
Être gravement malade quand on est ado, ça veut dire enchaîner les prises de sang et les scanners à la place des soirées et des conneries, risquer d’accumuler un retard considérable à l’école, mais aussi dans la vie. Les amitiés ou les amours ont du mal à exister entre quatre murs blancs. Les jeunes que nous avons rencontré·es ont moins de 20 ans, mais elles et ils ont déjà passé de longs mois, parfois même des années entières hospitalisé·es. Depuis toute petite, Assia doit organiser sa vie entre l’école et l’hôpital. Ahmed, lui, a carrément révisé son bac avec une infirmière de son service. En sortant de l’hôpital, le décalage avec ses ami·es a mis Bilal en colère : pendant deux ans, lui était dans un lit, et elles et eux construisaient leur vie. Mounir, lui, se rappelle aujourd’hui de cette « grosse grippe » qui a duré des années : celle qui a failli le tuer, mais qui lui donne aujourd’hui la force d’avancer. La rédaction
[VOIR PLUS]16/12/2022
Mineur isolé : ma famille d’accueil, ma nouvelle famille
Bouba a été renvoyé dans la rue après être allé chercher de l’aide au commissariat. Ousseni n’a pas été reconnu mineur à son arrivée en France. Pourtant, ils avaient moins de 18 ans, et ils étaient seuls, sans adulte à leurs côtés. Selon la loi, l’aide sociale à l’enfance doit protéger toute personne mineure, quelles que soient sa nationalité et ses conditions d’arrivée sur le territoire. Dans les faits, des mineur·es isolé·es dorment dans la rue, parfois pendant des mois. La Défenseure des droits déplore dans un rapport datant de janvier 2022 que ces jeunes sont trop souvent « perçus comme des étrangers en situation irrégulière, comme des majeurs, voire comme des délinquants, avant d’être considérés comme des enfants en danger ». Associations et citoyen·nes prennent alors le relais de la protection de l’enfance, pour leur offrir un toit et parfois, la chaleur d’un nouveau foyer. Bouba a atterri un peu par hasard chez un couple qui l’a pris sous son aile. Aujourd’hui, il les considère comme sa famille. Ousseni et Bassaro, eux, ont chacun été recueilli par une femme. Le premier part en vacances avec elle et la considère comme sa mère, le second a découvert Paris et la langue française avec celle qu’il appelle toujours « Madame Victoire ». La rédaction
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Anne A. 04/09/2023
Anne A. 04/09/2023
Future prof, je sais dans quoi je m’engage
Dévalorisation, démissions, difficultés à recruter et réformes successives : les exemples illustrant le malaise du corps enseignant ne manquent pas. Anne en a conscience, mais malgré tout, en cette rentrée scolaire elle s’accroche : un jour, elle sera professeure d’histoire-géo.
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Fatima N. 03/09/2023
Fatima N. 03/09/2023
Au lycée, mon abaya dérange
En mars dernier, Fatima nous parlait de sa première abaya, qu’elle avait décidé de porter au lycée. Très vite, ses professeurs l’ont accusé de « manifester sa religion ». Cinq mois plus tard, le 27 août 2023, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé l’interdiction du port de l’abaya à l’école.
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Séchoine A. 28/08/2023
Séchoine A. 28/08/2023
Vivre au bled pour découvrir ma culture
À 13 ans, Séchoine est partie au Sénégal pour des vacances. Elle est restée sept ans sur place, et y a découvert son autre culture.
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Jey W. 21/08/2023
Jey W. 21/08/2023
Du rap dur au rap mélancolique
Avant, Jey écoutait du rap dur : celui qui fout la rage, qui parle de la rue. Il s’en est lassé quand il a découvert le cloud, un style plus mélancolique.
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Fleur L. 14/08/2023
Fleur L. 14/08/2023
Mes voyages en avion pleins de sensations
Fleur prend souvent l’avion, et ça lui a donné envie de devenir pilote. Même si c’est une femme, même si elle est dyspraxique.
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Marcos S. 07/08/2023
Marcos S. 07/08/2023
Vivre de chantiers et d’écriture
Marcos a peur de l’ennui. Il le comble avec des brouillons littéraires, des chantiers pour gagner un peu d’argent, et du bénévolat pour espérer.
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Dora M. 04/08/2023
Dora M. 04/08/2023
Liban : traumatisés sur plusieurs générations
Il y a trois ans, une double explosion dans le port de Beyrouth a fait 218 morts, et plus de 6 500 blessés. Dora vivait là-bas et comme tout son pays, elle est marquée à vie.
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Hugo V. 31/07/2023
Hugo V. 31/07/2023
Je danse comme je respire
Hugo a commencé la danse dans le ventre de sa mère. Passionné, il n’envisage pas la vie sans danser. Il en a même fait son métier.
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Rémi K. 24/07/2023
Rémi K. 24/07/2023
Comment je suis tombé amoureux
En rencontrant Alicia, Rémi s’est fait une bonne pote. Au fil des mois, il s’est rendu compte que c’était plus que ça.