Les zones d’expression
Aux jeunes participant à nos ateliers et ayant été au bout d’un travail d’écriture, nous faisons une promesse claire : leurs récits seront publiés. Ces zones d’expression permettent de retrouver l’ensemble des textes écrits au fil de nos ateliers.
-
Je m’en suis voulue d’être une immigrée
À l’école, Thaventhini a été mise à l’écart et harcelée. Parce qu’elle est srilankaise et bonne élève. À l’aube de ses études supérieures, elle compte sur son ascension sociale pour faire mentir les clichés.
-
Voyages en dehors de mon quartier
Depuis qu’Aylan s’intéresse à la musique, au cinéma et à la peinture, il a revu toutes ses fréquentations. Du bas des blocs, il est passé aux appartements bourgeois de la capitale.
-
Quand je gagne je joue, quand je perds je joue
Amateur de sport, de compétitions mais surtout de victoires, Marcus s’est initié aux paris sportifs. Il essaie tant bien que mal de résister à l’addiction.
-
À mon tour de parler et de jouer
Dans le collège de Priyah, quand les garçons coupaient la parole aux filles et les insultaient, les profs laissaient faire. Depuis qu’elle a découvert le féminisme, elle le dit haut et fort : elle ne se taira plus.
-
Dix ans après, je commence à en parler
Victime d’inceste, Talya en a parlé trois fois. À son premier copain, qui ne l’a pas écoutée. À son amie, qui s’est reconnue dans ce qu’elle a subi. Et dans ce témoignage, pour que le silence ne se referme plus jamais sur elle.
-
Nos patients ne sont que des numéros
Avec son stage d’infirmière, Clémentine pensait découvrir le métier de ses rêves. Elle a surtout vu le cauchemar des patients.
-
À la salle sous leurs regards
Jenna s’est inscrite dans une salle de sport avec une amie. Leur première séance a été perturbée par les regards insistants des hommes sur place.
-
Ce jour-là, je suis allée en parler
Agressée sexuellement au lycée, Juliana croyait que c’était de sa faute. C’était ce que ses camarades lui disaient. Un jour, elle en parle à une prof, qui l’écoute vraiment.
-
Mes nuits blanches pour des parties de chasse
Dans la famille de Miguel, chasser c’est une tradition. Chaque week-end, dès 6 heures du matin, il traque le gibier avec son père.
-
À plus dans le bus du lycée
Tous les jours, Yañ Erest prend le car pour aller en cours. Il y règne une ambiance bien particulière, entre éclats de rire des lycéens et jurons du chauffeur.
-
Pour les autres, je suis « l’efféminé »
Cible de remarques homophobes depuis son enfance, Jordan pensait que la filière mode serait un milieu plus tolérant. Il s’est vite rendu compte que ce n’était pas si simple…
-
La couture, mon refuge loin des violences
Ni l’assistante sociale du collège ni la police n’ont protégé Marie des violences familiales. La couture est devenue son refuge, ce qui lui permet de s’exprimer et de se projeter.