Les fanfictions m’ont donné le goût de lire et écrire

Je n’aimais pas lire de livres, mais mon rapport à la lecture a changé avec les fanfictions. Je les ai découvertes grâce à l’application Wattpad avec un texte sur Vinnie Hacker, un tiktokeur américain que j’aime beaucoup. Une fanfiction, c’est une histoire où tu imagines une vie avec des gens célèbres, que ce soit des personnes réelles ou des personnages d’animation japonais. N’importe qui peut en écrire une sous un pseudo : des jeunes, des vieux… Je me suis mise à en lire plein, tous les jours ! Je me perds dans l’histoire, je ne fais pas gaffe à ce qui m’entoure et ça me plaît, ça me fait oublier la réalité.

Ma mère ne comprend pas le principe et, quand je lui explique, elle trouve ça ridicule et inutile. Elle lisait beaucoup de livres dans le temps mais, aujourd’hui, elle ne trouve pas l’occasion. Je ne comprends pas pourquoi elle trouve ça moins bien que la lecture de livres. Pour les personnes qui aiment lire ou écrire des fanfictions, c’est utile ! Quand je lis ou quand j’écris, il y a les émotions qui sortent : tristesse, colère… Tout dépend des chapitres et j’adore ça.

Des histoires romantiques et dramatiques

Avant, quand je voyais un livre, je me disais : « Vas-y, ça va être trop long, je vais jamais le finir. » Au collège, on lisait souvent des textes et ça ne m’intéressait absolument pas. Actuellement, je lis Le journal d’Anne Frank. Les livres, je peux les finir en une semaine, alors qu’avant je lisais la première page et jamais la suite.

Le premier qui m’a vraiment intéressée, c’est My dilemma is you de Cristina Chiperi. C’est une romance qui a d’abord été publiée sur Wattpad. C’est grâce à ce livre que j’ai commencé à aimer lire des livres. Après, j’ai lu L’apprenti épouvanteur, puis d’autres. J’aime bien les histoires romantiques et dramatiques. Je m’intéresse aussi à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Je les achète ou je les emprunte à la médiathèque. Lire sur écran ou sur papier, ça m’est égal, j’aime autant les deux ! Ma mère est contente : c’est ce qu’elle préfère, que je lise un vrai livre et que je ne sois pas sur un écran tout l’après-midi !

Les fanfictions, mon monde à moi

Quand mes amis m’ont proposé d’écrire, je disais : hors de question. Puis, au fur et à mesure, je me suis améliorée et j’ai pris la décision de rédiger ma première histoire. Au début, je n’avais pas d’idée, puis je me suis dit : « Pourquoi pas m’identifier au personnage ? » Alors, je me suis mise dans la peau d’un personnage qui réalisait mon rêve : vivre à Seattle ou Los Angeles.

Quand j’ai publié ma première fanfiction, j’était heureuse et fière. Je ne vois jamais l’heure passer, je suis complètement aspirée par mon chapitre. C’est mon monde à moi, là où je peux écrire ou lire ce que je veux sans être jugée ou critiquée.

Depuis un mois, j’écris l’histoire d’un personnage que j’ai inventé, Léa Pickson. Elle est complètement ouverte, elle donne toujours son avis, elle n’est pas timide, elle a du caractère et arrive facilement à se faire des amis. Pourtant, je suis tout le contraire ! J’en suis au quatrième chapitre.

J’envisage aussi d’écrire un livre qui parle de la surdité pour que les personnes découvrent ce handicap. Ça pourrait me libérer d’un poids parce que c’est un handicap qui me complexe énormément. Il faudrait que je continue un peu mes recherches et que je pose des questions à ma meilleure amie, qui est sourde profonde.

Mélissa, 18 ans, en recherche d’emploi, Brest