L’ambiance de la CAN, c’est la meilleure
Je n’aime pas le sport. Ce n’est un secret pour personne autour de moi. Mais il y a une chose dedans qui m’a toujours fascinée et dont je ne peux nier l’évidence : c’est une activité qui rassemble et unie !
J’ai beaucoup de souvenirs de mes amies, ma famille et moi assis devant la télé pour regarder les matchs de la coupe d’Afrique des nations (CAN). Je me rappelle de la joie et des rires qui volent dans la maison, mais aussi des silences de stress et des colères lorsque l’équipe joue mal ou perd.
Cette année plus que d’habitude, j’ai suivi avec zèle tout l’évènement. Parce qu’il se tenait dans mon pays d’origine, la Côte d’Ivoire, le pays de l’hospitalité.
Tous les réseaux sociaux ne parlaient que de ça ! La CAN, la CAN, la CAN ! Sur TikTok, de nombreuses trends ont été créées sur ça. À chaque scroll, je voyais des personnes danser le coup du marteau ou commenter les prochains pronostics de son pays. Pendant un mois tout le monde, africains ou pas, avait le même cœur et ça, c’est rare.
« Je me sens incluse »
À la différence de moi, ma sœur de 19 ans aime beaucoup le foot. Elle connaît les règles du jeu, les joueurs des différentes équipes et leurs postes. Elle a des équipes préférées – ce qui me surprend à chaque fois d’ailleurs. Nous sommes très différentes sur beaucoup de points et pouvons parfois avoir des rapports compliqués mais, pendant un mois, lors de la CAN, nous nous asseyons côte à côte devant la télé et nous rions des derniers tweets postés et des rivalités entre pays. On danse et on devient même… amies.
Avec mon beau-père, c’est pareil. On ne s’entend pas à merveille mais durant la CAN, puisque nous partageons la même origine, on vit le moment présent à fond et on oublie tout le reste.
C’est pour ça que parmi toutes les compétitions sportives, je préfère la CAN. Peut-être c’est aussi parce que je me sens directement incluse du fait d’avoir la même origine que les joueurs. J’espère que l’année prochaine je pourrais aller au Maroc pour suivre la CAN 2025, et qui sait ? La Côte d’Ivoire remportera peut-être sa quatrième étoile.
Marie, 22 ans, en formation, Montreuil