À la recherche de pépites d’occasion

Avec mes amis, on redonne vie à des objets et habits pour qu’ils ne se fassent pas jeter. Certains samedis, nous allons dans des magasins d’occasion et des friperies… Parfois, je fais de bonnes trouvailles. 

Amateur de films d’horreur, je cherche des DVD qu’on ne trouve pas sur des plateformes de streaming et qu’on ne trouve plus à la vente. J’ai trouvé le film Cannibal Holocaust à environ 7 euros, alors que c’est une pièce assez rare. Mais aussi Rosemary’s Baby, Blue Holocaust, Salò ou les 120 Journées de Sodome ou encore Onibaba. Les DVD sont entre 50 centimes et 5 euros, contre environ 10-15 euros neuf. Cela me permet de faire des grandes économies. Je conseille Gibert Jeune à Saint-Michel !  

Passion vintage

Pareil pour les vêtements. Je ne trouvais pas ceux qui me plaisaient dans les grands magasins. Les coupes de pantalon ne m’allaient pas, les couleurs non plus. Ma sœur m’a alors conseillé de regarder sur Vinted ou d’aller en friperie pour trouver des habits qui dataient d’il y a plusieurs années. Et elle avait raison : j’y trouve des habits, moins chers en plus. Un jour, en voyage, je suis allé dans une friperie. À ma grande surprise j’ai trouvé un pantalon que je cherchais depuis longtemps. Un vieux jogging Nike qui n’existait plus neuf ! Après, en friperie, trouver le pantalon ou le gilet qu’on cherche reste très rare, donc je préfère acheter sur Vinted. On trouve plus facilement en mettant des critères.

Je n’achète pas toujours mes habits d’occasion, mais je fais un boycott total des marques de fast fashion, surtout chinoises, du type Shein et Temu. Je n’achète pas non plus de vêtements Bershka et Zara. Ils sont polluants et coûtent une grosse somme par rapport à leur qualité. 

Dans les friperies, les habits durent dans le temps, ils ne se déchirent pas. Et on ne participe pas à la pollution de la terre. Quand on achète d’occasion, on peut porter des vêtements qui nous plaisent sans avoir mauvaise conscience.

Abbe, 15 ans, lycéen, Paris

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Exit Shein et H&M, par Lola, 17 ans. L’adolescente a décidé d’abandonner la fast fashion. Trop polluante, pas assez éthique. Et elle n’est pas la seule : le marché de la seconde main est en plein boom et les jeunes sont désormais nombreuses et nombreux à y acheter leurs vêtements.