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« Enfin à ma place »
Entre les regards, les moqueries et les mises à l’écart à caractère raciste, Souleymane a toujours dû prendre sur lui. Grâce au 77 à vélo, il a enfin trouvé sa « safe place ».
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« J’étais avec des gars de Noisiel, Champs, Torcy »
Yanis connaissait quelques gars des villes voisines mais ne leur avait jamais vraiment parlé. Entre les heures passées à suer en pédalant et les soirées bowling, il a appris à mieux les connaître, petit à petit.
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« Le vélo, c’est vraiment physique ! »
Ismo a sous-estimé la difficulté du vélo. Ce n’est qu’après la première destination, à 70 km du point de départ, qu’il a réalisé que ça n’allait pas être une mince affaire.
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« J’ai rencontré des frères là-bas »
Zako avait envie de rencontrer des jeunes d’autres villes, mais les embrouilles rendaient jusque-là toute amitié impossible. Alors quand il a entendu parler du 77 à vélo, il n’a pas hésité : il a foncé. Sur 800 km.
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« Ne pas décevoir mon père et mon frère »
Arriver dans les premiers, ne pas abandonner : voici les résolutions de Yassine sur son vélo. Un esprit de compétition dont il a hérité.
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« Son ex l’avait sucé, je devais faire pareil »
À 14 ans, Alexia, amoureuse de son copain du même âge, a subi les références permanentes de celui-ci au sexe, ses demandes répétées de passage à l’acte et son indifférence. Cette expérience l’a marquée.
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« La mécanique et moi : une histoire d’amour »
Louis est collégien et a déjà trouvé sa vocation. Depuis que son grand-père l’a encouragé à réparer son premier moteur, il rêve d’ouvrir son garage au Portugal.
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« Pour ma mère, je lis trop »
La lecture d’histoires fantastiques et de thrillers apaise Kawtar, 14 ans. Comme elle projette de devenir médecin, sa mère craint que cette activité ne la détourne du travail scolaire.
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La lecture, un luxe
Oumy se rend chaque semaine dans une librairie pour chercher de nouveaux livres de romance, en suivant les recommandations sur TikTok et Instagram. Le pass Culture lui permettra bientôt d’agrandir sa bibliothèque.
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La filière pro a sauvé ma scolarité
Au collège, Claire n’est pas passée loin du décrochage scolaire. C’est en maison familiale rurale (MFR), avec des profs à l’écoute, qu’elle a repris goût à l’école et aux interactions sociales.
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« Il n’y a pas deux sports comme les échecs »
Avec plus de 70 000 licenciés en 2024, la Fédération française des échecs bat des records depuis le confinement de 2020. Jawhar n’est pas licencié, mais il s’entraîne sans relâche entre parties en ligne et vidéos YouTube. Et quand il a mis son père échec et mat, il était fou de joie.
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Une famille rongée par le silence
Nina a longtemps attendu des réponses à toutes ses questions. Jusqu’à ce qu’elle comprenne que, chez elle, personne ne communiquait véritablement.