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Mes nuits blanches pour des parties de chasse
Dans la famille de Miguel, chasser c’est une tradition. Chaque week-end, dès 6 heures du matin, il traque le gibier avec son père.
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Chaque nuit, je revis la guerre
Hassan est né dans un camp de réfugiés palestiniens en Irak. Il est venu en France avec sa famille à pied, traversant la guerre et les frontières. Depuis, il fait des terreurs nocturnes et revoit chaque nuit les horreurs qu’il a traversées.
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Handicap : vivre dans une bulle
En cette rentrée 2023, un quart des élèves en situation de handicap n’ont pas de place à l’école. Plus jeune, Julien a été pris en charge par des établissements spécialisés, censés l’aider à s’insérer. Il a eu l’impression d’être coupé du monde.
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À plus dans le bus du lycée
Tous les jours, Yañ Erest prend le car pour aller en cours. Il y règne une ambiance bien particulière, entre éclats de rire des lycéens et jurons du chauffeur.
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Des « miss » pour 10 euros
Quand on n’a jamais eu d’argent, ne pas le dépenser c’est facile, nous explique Christophe. Mais le gagner du coup, c’est primordial, et pour ça, quand on est mineur, tous les moyens sont bons. Lui, il livre de la drogue dans les beaux quartiers pour mettre un peu d’argent de côté.
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L’autre moitié de ma vie
Plusieurs jeunes nous ont raconté leur arrivée en France, la violence du choc culturel, la sensation de déracinement, et la difficulté à se faire une place quand on n’a pas les codes. Rosa culpabilise presque de se sentir bien à Paris, loin de son Cambodge natal.
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Les jeunes des pavillons et nous
Nombreux sont les élèves du lycée Rabelais qui nous ont parlé de leur territoire : leur quartier, celui dans lequel ils ont grandi, celui auquel ils sont férocement attachés. Rayan raconte comment il a grandi dans un quartier divisé entre jeunes des bâtiments et jeunes des pavillons, deux mondes totalement opposés.
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Aujourd’hui, je vis bien
Ce qui nous a frappés en rencontrant les jeunes du lycée Rabelais, c’est à quel point nombre d’entre eux s’inquiètent pour l’avenir. Et pour cause : la grande majorité s’inquiète déjà pour la fin du mois. Gor et sa mère ont connu la rue et les hôtels sociaux quand ils sont arrivés d’Arménie.
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Je choisis mon métier sans l’essayer
À Rabelais comme ailleurs, le chemin est long et stressant jusqu’au bac, épreuve ultime avant d’affronter l’ogre de Parcoursup pour tenter
de s’assurer un avenir. Safi a le sentiment de devoir prendre des décisions pour son futur à l’aveugle, comme si elle achetait un habit sans l’essayer. -
Étudier au lycée français de Tanger
Vivre au Maroc et être scolarisé au lycée français, c’est parfois le grand écart. Six élèves racontent ce quotidien un peu spécial au micro de la ZEP.
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Future prof, je sais dans quoi je m’engage
Dévalorisation, démissions, difficultés à recruter et réformes successives : les exemples illustrant le malaise du corps enseignant ne manquent pas. Anne en a conscience, mais malgré tout, en cette rentrée scolaire elle s’accroche : un jour, elle sera professeure d’histoire-géo.
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Plus tard, surtout pas la France
Bilal n’ira pas en France pour poursuivre ses études, malgré ce qu’on lui conseille au lycée : la France de « là-bas », comme il dit, lui fait peur.