Footballeur, je dois bosser en cours pour passer pro !
J’ai fait tous les sports du monde : du tennis, du ping-pong, du handball. J’ai tout essayé, mais le foot, ça m’a tapé dans l’œil. J’avais 8 ans. Au début, j’étais pas très bon, je jouais dans l’équipe la plus nulle du club FC Bourget. J’étais toujours la dernière personne qu’on choisissait pour les équipes. Et s’il manquait un joueur pour les matchs, c’était jamais moi que le coach appelait.
Mais j’avais la niaque et à force de m’entraîner trois fois par semaine, je suis devenu un bon élément. À 12 ans, je suis vraiment devenu bon. Je remarquais que mon niveau s’améliorait. Même les entraîneurs me complimentaient de mon travail : « Parfait Roy » ou « Prenez exemple sur Roy ! », ils disaient aux autres dans les vestiaires ou sur le terrain.
Je m’améliorais de jour en jour, j’aimais vraiment ce sport, je ne vivais que pour ça et je ne parlais que de ça. Quand il y avait un geste technique que je ne maîtrisais pas, je travaillais encore et encore, jusqu’à ce que mon football soit parfait. Au fil des années, je suis vraiment devenu fier de moi, de mes progrès, de mon niveau… En U15, je suis même devenu capitaine. J’avais 14 ans. J’étais content de pouvoir donner l’exemple. À 15 ans, j’ai été surclassé, je jouais avec les U17. Je me suis rendu compte qu’au foot, on ne pouvait pas évoluer si on n’avait pas l’esprit d’équipe.
L’école n’était pas mon fort
Comme au foot j’étais fort et que l’école n’était pas mon fort, j’ai commencé à passer des détections en 2017. C’est mon entraîneur de l’époque qui m’avait inscrit. Les détections, c’est une sorte d’entraînement très intense qu’on passe pour voir son niveau et pour tenter de se faire recruter par des clubs professionnels. Ce jour-là, c’était les entraîneurs du FC Gobelins. Quand je suis arrivé, j’étais vraiment stressé, parce qu’il y a toujours plus fort que soi-même. Mais ça me donnait encore plus la rage de vaincre : j’avais vraiment faim du ballon. Je voulais gagner ma place dans cette équipe du FC Gobelins qui est vraiment bien classée en national.
Siaka joue au foot depuis qu’il sait marcher. Aujourd’hui, il rêve de devenir joueur professionnel et considère sa vie comme un combat. Il n’a pas l’intention de baisser les bras. « Je joue au foot depuis que je sais marcher »
Ce jour-là, j’ai joué à mon meilleur niveau. On n’a pas le choix quand on passe des détections ! Je me voyais déjà dans l’équipe active. Au début, j’aurais pas été payé c’est sûr, mais au fil des années j’aurais peut-être pu signer un contrat professionnel… Mon rêve, c’était de vivre que du foot, d’être payé pour ma passion. Mais ce que je ne savais pas, c’était que pour être détecté, il fallait aussi être bon à l’école ! J’ai passé les deux premières sélections avec succès : les entraîneurs du FC Gobelins m’ont donné un dossier d’inscription ! Je l’ai pris, mais je n’avais pas d’autre choix que de leur rendre vierge. Sinon, c’est eux qui m’auraient jeté. Les bons clubs demandent à leurs futures recrues les bulletins scolaires de tous les trimestres. Je le savais car mon frère était passé par là. Et moi, je devais avoir vers les 8 ou 9 de moyenne. Mon comportement aussi laissait à désirer… Je travaillais pas, je bavardais, je dissipais les autres et je foutais la merde dans la classe.
À cause de ça, la détection m’est passée sous le nez. J’étais dégoûté ! J’avais vraiment la haine de ne pas avoir été retenu, mais j’ai eu un déclic. Je me suis dit : pourquoi pas moi ? Donc je me suis réveillé et je me suis mis à m’investir en cours. Je suis jeune, je n’ai que 16 ans, donc mon objectif est d’être bon à l’école, de continuer à m’améliorer au foot et pourquoi pas, un jour, d’intégrer un bon club de foot pour y gagner ma place.
Roy, 16 ans, lycéen, Le Bourget
Crédit photo Visual Hunt // CC Rauliyoct
Oui c’est vrai moi auusi je comme ça en classe je ne travaille pas j’aime le football, football c’est ma vie j’aime mes parents
MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE MESSAGE JE SUIS FIER DE TOI SI DIEUX EST D’ACORD ONTS VA ETRE FOOTBALLEUR JE JOUER BIEN MAIS JE PEUR DE DRIBLLER JE SUIS EN ESPAGNE A BACELONE GRANOLLERS BAYBAY
Continue comme ça, et tu arriveras exactement là où tu veux arriver ! 🙂