Marion B. 04/06/2014

Comment ne pas se faire manger par la société de consommation

Quand le frigo et les placards sont vides et que les plats que maman nous a gentiment préparés ont disparu, il est tant de passer par la case courses ! Étudiante, j'ai dû revoir mes habitudes alimentaires...

La société de consommation: elle me  guette avec ses supers promotions en bouts de rayons et son nouveau biscuit nappé au chocolat à l’entrée du magasin. Alors je ne m’éparpille pas et je vais a l’essentiel. Mais que vois-je à coté du paquet de céréales ? Un pot de crème de spéculos…

Mais NON je résiste et je pense à l’été qui arrive, au maillot de bain tout ça, tout ça… Je détourne la tête en passant au rayon des brioches. Bon le rayon bio j’ai le droit : des aliments (en principe) plus sains pour le corps. Mais là encore la société de consommation tente de m’avoir en mettant sous mon nez un paquet de gaufres à la vanille. Est ce que j’en ai vraiment besoin ? Définitivement NON mais c’est quand même trop bon, allez ! On se fixe une règle : un petit plaisir comme celui là par semaine.

Mais voilà comment on peut se retrouver avec un chariot rempli de choses inutiles et pas très saines, un ticket de caisse qui nous coupe l’appétit et des kilos en trop.

À la découverte du marché

Alors j’ai changé mes habitudes de courses. Désormais direction le marché une fois par semaine, 20 min de marche de mon appartement, c’est bon pour les fessiers en plus. Détrompez vous, aller au marché ce n’est pas d’un truc de bobos ou d’écolos. Bon un peu quand même car en privilégiant une alimentation locale à une alimentation industrielle de grande surface, on réduit le transport des marchandises et donc on limite la pollution, le réchauffement climatique, tout ça… et le meilleur c’est que les produits sont de meilleure qualité, ils ont plus de goût et ne sont pas remplis de produits chimiques et d’ingrédients artificiels. Le marché donc pour acheter mes fruits et légumes, viandes, poissons, œufs, fromages, plats traiteurs…

Mais c’est plus cher allez vous me dire ? C’est un fait mais il faut réfléchir un peu plus loin et notamment sur le point de vue de la santé. Au final, financièrement parlant : Une brioche = 1 kilos de pommes et 500 g de clémentines

Mais diététiquement parlant : du GRAS + du SUCRE contre des VITAMINES.

Les avantages du « fait maison »

Pour ne pas acheter démesurément, je me prépare des menus pour la semaine et j’achète les ingrédients en conséquence comme ça, pas de gaspillage ! Bon il faut avouer que vu le prix d’un bon steak ou d’un bon poisson, j’ai réduit ma consommation mais je les apprécie d’autant plus quand j’en consomme. Mais pas question de manquer de protéines, alors je mise sur les protéines végétales : boissons au soja, germes de blé, flocons d’avoines pour le petit déjeuner…

Bien sur je comprends ce besoin du petit goûter en revenant de la fac mais plutôt que de se venger sur la pâtisserie industrielle je fais plutôt un détour par la boulangerie pour une VRAIE pâtisserie. Encore trop cher allez vous me dire ? C’est de nouveau un fait mais dans ce cas j’y vais moins souvent mais je savoure le moment de la chocolatine encore tiède.

Encore un truc génial, le DO IT YOURSELF. Très simple, une recette sur internet, les ingrédients en main et à vous de jouer. D’abord, il y a l’autosatisfaction lorsque l’on mange un (délicieux) plat fait maison et puis c’est quand même beaucoup plus naturel. Et pas besoin de se lancer dans la dernière recette de Jean François Piège. Pour faire un potage : deux pommes de terre, une carotte et un poireau suffisent, pour faire une pâte a tarte : de la farine, des œufs, du beurre… FACILE NON ?

 

Marion, 18 ans, étudiante en droit, Toulouse

Crédit photo Flickr Vgm

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