Exil : franchir aussi la barrière de la langue
S’exiler, c’est espérer. Une vie nouvelle. La sécurité. La paix. Des soins. Quitter un pays, c’est aussi perdre. Perdre une partie de sa famille, ses animaux de compagnie, son quartier…
Cette réalité concerne des millions de personnes qui fuient un régime autoritaire ou répressif, comme Berfin, dont le père et toute la famille kurde ont dû fuir la Turquie ou Carmen, qui a quitté le Vénézuela avec sa mère.
Un défi de taille attendait ces jeunes gens à leur arrivée sur le territoire métropolitain : parvenir à maîtriser suffisamment – et assez rapidement – la langue française pour pouvoir se former… et travailler.
La rédaction
1/2 Près des siens, loin de soi
Le père de Berfin, kurde, a dû fuir la Turquie, où il risquait d’être incarcéré. Séparée pendant deux ans, la famille a finalement pu entamer une nouvelle vie à Marseille. Non sans difficultés.
2/2 Mots pour maux
Vénézuélienne, Carmen a quitté son pays pour la France à 20 ans. Elle a dû tout laisser derrière elle et apprendre une nouvelle langue. Elle peut désormais vivre en paix et être soignée.