09/05/2025

Screen ton porc

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Le harcèlement sexuel ne se cantonne pas à la rue. Très présent à l’école, au travail et dans l’entourage familial, il prolifère aussi en ligne. 75 % des jeunes filles auraient déjà reçu une image à caractère sexuel sur leurs réseaux sociaux sans l’avoir sollicitée, selon une étude anglaise. Cette pratique est même assimilée à un acte d’exhibitionnisme. L’auteur encoure un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende selon le Code pénal. Et si la victime est mineure, la peine monterait à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. Dans les faits, cela ne décourage pas les hommes  jeunes et beaucoup moins jeunes  de s’y adonner. Des millions de femmes se voient demander des photos dénudées ou reçoivent des photos de pénis.

Mina est l’une d’elles. À 13 ans, elle a reçu une « dick pic » d’un garçon de sa ville. Après en avoir parlé à sa sœur, toutes deux l’ont menacé de l’afficher sur les réseaux.

Lisa, elle, a subi des attouchements sexuels à l’âge de 14 ans avant de se faire insulter quatre ans plus tard sur Snapchat. À chaque fois, ces agressions sont le fait d’hommes bien plus vieux qu’elle.

La rédaction