À 28 ans, mes potes attendent un bébé et moi j’suis toujours célibataire
Dimanche en fin d’après-midi, un couple d’amis invite toute notre petite bande à se réunir chez eux. Ils insistent. Ça aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. On s’installe, on débriefe notre semaine (métro, boulot, pas trop dodo) et puis notre pote n’arrive plus à se retenir : « Bon faut que je vous annonce un truc… Voilà, je suis enceinte ! » Explosions de joie, de cris, de larmes. Chacun y va de son petit commentaire pendant que, sur son téléphone, circule la première échographie.
On accuse tous un peu le coup. À 28 ans, c’est un peu les premiers de la bande à passer le cap. Ça fait tout drôle. Un bébé quoi… On se met à parler du sexe, des prénoms, à regarder son ventre et leurs visages avec une attention soutenue. On cherche ce qui a changé. Trois mois c’est encore trop tôt. Notre pote n’a pas l’air de tilter. Elle, plus. La soirée passe dans le bonheur le plus total. C’est pas tous les jours ces bonnes nouvelles, ces moments magiques dont on se souviendra probablement toute notre vie. Mais après l’empathie vient l’éternel retour à soi, et la question fatidique : j’en suis où moi ?
À 28 ans, je suis le dernier célibataire de ma bande. J’en ai eu des histoires hein ! Un peu trop même… Mais ça n’a jamais duré plus d’un an. Alors que tous mes potes sont avec leurs copines depuis quatre, cinq, huit ans. J’en ai oublié ce que c’était les soirées mecs, célibataires, hyper motivés pour traîner dans les bars et rencontrer de nouvelles personnes.
Niveau sentimental, j’ai pris le large
Et le problème c’est ça : moi, j’en suis pas là. J’en suis encore à coucher à droite à gauche, à m’embourber dans des histoires compliquées, à faire des dates Tinder sans saveur. J’en suis encore à raconter mes péripéties à mes amis. Ça les fait rire. Eux, ils ont trouvé un rythme où draguer, séduire, pécho, c’est plus d’actualité. Alors forcément, mes histoires, ça les distrait. Mais moi, quand mes potes m’ont dit qu’ils attendaient un enfant, ça m’a mis une pression.
Je fais partie de ces mecs qui se fixent des objectifs dans la vie. À 30 ans, je devais être bien ancré dans le journalisme, avoir réalisé mon premier long métrage et commencer à penser à avoir des enfants. Deux ce serait cool, comme moi avec mon frère. Ce genre de délire, pour beaucoup, c’est de la projection sans conséquence. Pour moi, c’était un vrai plan de bataille. Et j’ai donné pour ça !
Je viens de passer les cinq dernières années de ma vie à me buter au travail, à me former en indépendant, à chercher du boulot, à écrire, à réaliser, puis à bosser, comme un acharné. Je me suis lancé corps et âme dans ma « carrière ». Et ça a plutôt bien fonctionné hein ! J’ai une carte de presse, un film en festival. C’est pas le franc succès, mais c’est en bonne voie. Par contre, niveau sentimental, j’ai pris le large. Et je suis bien loin du rivage.
Les sites et applis de rencontres, Lola les connait par coeur : elle y a cherché l’amour pendant quatre ans ! Des rencontres, elle en a faites des vertes et des pas mûres… pour finir par y trouver son compagnon actuel.
C’est pas tellement que je suis vieux, c’est qu’aujourd’hui TOUT LE MONDE est casé. Encore récemment, j’accrochais avec une fille dans un bar. On a parlé pendant deux heures, on a dansé, du désir dans le regard, mais au moment de l’embrasser elle m’a repoussé. « J’ai un mec… » Je critique pas hein ! Même casé, c’est agréable d’être désiré. Mais moi j’étais niqué. Mes coups d’un soir se font plus rares, plus ennuyeux aussi. C’est bien de baiser mais ça me suffit plus. J’ai envie d’une vraie histoire, un truc qui dure, un peu pur.
Alors je continue mes rencontres mais j’ai beaucoup moins de gens avec qui sortir : le couple, ça réduit fortement les aventures nocturnes. Mes potes font des « soirées tranquilles », des cinés, des dîners, et puis ils sont fatigués… Et sortir seul, à 20 ans c’est drôle, à presque 30 c’est un peu ridicule. Alors je sors moins, je rencontre moins de gens et donc moins de filles. Pendant un temps ça allait, je pouvais bosser plus. Mais mes potes attendent un bébé et moi, je suis toujours célibataire.
James, 28 ans, journaliste, Paris
Crédit photo Unsplash // CC Randy Rooibaatjie
31 ans dans 2 mois et c’est la même. Ce soir j’ai appris que ma meilleure amie allait avoir un bb. Entre joie et tristesse…comme vous dites, et moi j’en suis ou ? Je n’ai rien à enlever ou rajouter dans ce que vous dites c’est la même ici à part le métier qui diffère. Personne ne me met la pression mais je me dit déjà on est adultes ? La vingtaine est passée si vite ? J’ai du louper que faut que oui on est des adultes.
J’ai 29 ans et je suis dans la même situation: du mal à faire de nouvelles rencontres… la solitude devient pesante. Je me demande si je vais rencontrer quelqu’un et pouvoir fonder une famille. En effet, mon entourage commence a se marier, avoir des enfants… et moi je suis toujours l’éternelle célibataire…
Cherche femme celibateire 25 34
Mesdames , un home ne recherché pas une belle femme, il veut une bonne femme. Messieurs, une femme recherche de la securite surtout emotionnel en plus de physique et financiere.
Dans ce nouveau monde d’uniormisme, on a oublie que les homes et les femmes sont fondamentalement differents dans leurs attentes et dans leurs aspirations, dans leur comprehemsion de l’autre. la femme s’attends a ce que l’homme soit emotif comme elle et l’homme que la femme soit froidement logique comme lui.
Les homes viennent de mars et les femmes de venus et ont decide de vivre ensemble sur terre, ils ne parlent pas la meme langue. donc doivent trouver une langue commune melangeant les deux autres.
J’ai 29 ans et je suis dans la même situation: du mal à faire de nouvelles rencontres… la solitude devient pesante. Je me demande si je vais rencontrer quelqu’un et pouvoir fonder une famille. En effet, mon entourage commence a se marier, avoir des enfants… et moi je suis toujours l’éternelle célibataire…
Pas facile tous les jours…
J’ai 25 ans et suis dans la même situation. Autour, tout le monde est casé, tout le monde parle mariage, et des bébés sont déjà nés ou bien en route. Toi t’es là au milieu de tout ce bonheur, à te dire « mon objectif c’était à 30 ans j’airais déjà mes 2 enfants, un taf stable, un mec génial avec qui on pourra parler mariage ».
Au final j’enchaine les défaites sentimentales, et comme j’ai eu du mal à trouver ma voie, je finirais mes études cet été, et suis encore à la charge de mes parents..
Je te comprends complètement ce que tu ressens, courage ! 🙂
Un conseil qu’un homme sage m’a donné une fois et qui m’a servi et me sert jusqu’a aujourd’hui, si tu veux trouver la bonne personne pour ta vie, ne cherche pas, commence par devenir la bonne personne pour quelqu’un d’autre. Je l’ai mis en pratique, j’ai travaillé sur ma personnalité, mon tempérament, la compréhension de la communication non verbale, mon langage. J’avais 26 ans, un an après je rencontrais une stagiaire là ou je travaillais et le premier contact fut caustique, elle m’a détesté la première fois car j’étais un peu trop direct mais 2 ans et demi plus tard elle est devenue ma femme. Aujourd’hui j’ai 35 ans et avec cette merveilleuse femme à mes cotes et 2 enfants. Alors oui, je partage ce conseil, avant de chercher la bonne personne, commence par être la bonne personne. La personne n’est pas celle que tu veux mais celle qu’il te faut.
Mais tu n’as même pas 30 ans enfin !
Et en plus à Paris tu es plus que largement dans la moyenne au niveau avancée dans ta vie sociale et sentimentale.
Statistiquement, dans environ 5 ans, la moitié de ton groupe de potes sera déjà séparé ou divorcé, alors ne crois pas que ça y est leur vie est déjà tracée et figée…
Je trouve ça tellement compliqué de trouver quelqu’un de nos jours quand on n’est plus dans un parcours scolaire. J’ai l’impression que tout le monde s’est rencontré à la fac, au lycée.
Je suis pareille, avec mes potes on préfère les soirées pépère donc on est entre nous et on ne rencontre personne. En plus de ça je suis Nanny donc je n’ai pas de collègues, pas d’environnement de travail propice aux rencontres. Tinder c’est le néant.
J’ai l’impression que je ne vais jamais rencontrer quelqu’un de bien !