Des examens médicaux aux agressions sexuelles #Metoo
À vous praticiens qui ne vous rendez pas compte que certains gestes sont déplacés. À vous praticiens qui semblez prendre un malin plaisir à torturer les jeunes femmes en détresse venues chercher de l’aide dans vos cabinets. Vous médecins exemplaires, qui exercez votre métier avec dévotion : je veux que vous vous rendiez compte de quoi vos confrères sont parfois capables. Et à vous toutes, femmes (et hommes aussi, mais pour une fois c’est vous qui allez rester entre parenthèses), féministes. Parce que ce mouvement #Metoo me donne du courage, parce que vos témoignages sur vos agressions m’aident à me sentir plus forte et moins seule, je veux vous donner le mien aussi !
Premier examen médical, première humiliation
Il y a eu ce radiologue, au tout début de ma maladie. Mon ordonnance demandait de me faire passer une échographie pelvienne, pas de me reluquer la poitrine.
Je devais avoir 18 ans et j’étais très pudique à cette époque. Tellement pudique que je n’avais encore jamais réussi à aller voir un gynécologue. Il m’a demandé de passer en cabine et de me déshabiller. J’ai enlevé mon jean et j’ai demandé s’il était nécessaire que j’enlève aussi mon T-shirt. Je ne portais pas de soutien gorge et ça me gênait. Il m’a répondu qu’il fallait que je l’enlève.
J’ai fait un pas hors de la cabine tout en cachant ma poitrine avec mes mains. Malaise. Il s’est moqué. Il m’a dit que je le faisais rire. Pendant qu’il me mesurait et me pesait — est-ce vraiment nécessaire pour une échographie pelvienne ? —, je continuais à cacher ma nudité du mieux que je pouvais.
C’était la première fois que je me retrouvais en culotte devant un médecin et je ne comprenais pas en quoi c’était nécessaire. J’ai demandé à remettre mon T-shirt mais il n’a pas voulu.
Je suis ensuite passée sur la table d’examen. Il a appliqué le liquide froid et visqueux sur le bas de mon ventre. Puis il m’a demandé d’enlever mes mains de ma poitrine en ricanant toujours. J’ai fait ce qu’il me demandait et je me sentais mal. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il avait besoin que je sois torse nu : le plancher pelvien se situe dans le bas du ventre.
Me mettre en confiance puis m’agresser
Et à ce jour je n’ai toujours pas compris puisqu’il m’est arrivé de passer d’autres échographies pelviennes sans qu’on me demande de me dévêtir autant. Il m’a ensuite demandé d’enlever ma culotte pour la suite de l’examen. Je n’avais pas compris qu’il allait falloir procéder à une exploration vaginale, je ne m’étais pas préparée à ça.
Cette fois-ci j’ai refusé sans hésiter. Il m’a fait comprendre que ça n’était pas bien. Mais tant pis, vu ce qui venait de se passer, je ne pouvais pas laisser cet homme m’enfoncer une sonde en plastique dans le vagin. Je ne pouvais tout simplement pas.
Quelques années après j’ai repassé une échographie vésicale et pelvienne avec un monsieur beaucoup plus gentil. Avant de passer à l’exploration vaginale, il a pris le temps de discuter un peu avec moi, de me demander pourquoi je venais.
Je me sentais en confiance et ça s’est très bien passé. Il retire la sonde, me dit tranquillement que j’ai une vessie en pleine santé, et sans transition il m’attrape la cuisse droite avec sa grosse main pour la tourner vers lui et me poser une question sur la signification de mon tatouage.
La sonde dans le vagin c’était un geste médical, la main sur la cuisse c’était un attouchement sexuel. Et je l’ai très mal vécu.
Prise au piège, de dérapage en dérapage
Et il y a eu l’urodynamicien. De loin l’expérience la plus terrible. C’était l’été, il faisait très chaud. Je suis arrivée en sueur dans le centre de santé. Un vieux jean, les cheveux en bataille, lunettes de soleil sur la tête. Toujours propre mais négligée. Jamais de string, jamais de vêtements moulants.
C’est une habitude que j’ai prise. Comme un rempart de protection pour éviter qu’on perçoive ce qu’il y a de sexué en moi. Quand je me rends à ces rendez-vous médicaux je ne veux plus être une jeune femme mais juste un cas clinique.
Au bout d’une demie heure d’attente, j’ai fini par être reçue par le praticien. Je ne me souviens pas de sa tête. Je sais juste qu’il correspondait au même signalement que les autres. Un homme de taille moyenne, probablement grisonnant. La cinquantaine largement passée.
Il ne m’a pas demandé ce qui m’amenait là. Il m’a simplement demandé de me dévêtir entièrement. J’ai repassé un autre bilan urodynamique depuis celui-là, au cours duquel on m’a naturellement laissé garder mon T-shirt. Puis de vider ma vessie pleine dans une sorte de WC dont l’évacuation était bouchée pour qu’on puisse mesurer je sais pas quoi, sûrement le contenance de ma vessie. Il est passé dans une salle voisine un moment. Je n’arrivais pas à uriner. J’étais nue assise sur ces cabinets et il est rentré dans la salle sans me prévenir.
Il me donnait l’impression d’être folle
J’essayais de cacher mon corps du mieux que je pouvais en me recroquevillant sur moi même, restant en position assise. Je lui ai dit que je n’arrivais pas à uriner, je lui ai demandé de se retourner. Il est resté face à moi sans rien dire. Il me regardait, immobile. C’était tellement gênant. Ça a duré longtemps. J’ai commencé à pleurer. Je lui ai redemandé de se retourner, mais il continuait à rester là sans rien dire. Il me regardait fixement, l’air perplexe.
Alors comme il ne disait rien, j’ai comblé le silence, je lui ai redemandé de se retourner, plus fort. J’ai crié. Il m’a dit qu’il ne comprenait pas ce qui m’arrivait. Qu’il ne comprenait pas pourquoi je n’arrivais pas à pisser.
J’ai bafouillé des explications en pleurant et manifestement il n’en n’avait pas grand chose à faire. Il me donnait l’impression de lui faire perdre son temps. Il me donnait l’impression d’être folle.
Des actes de violence qui laissent des traces
Il a fini par me dire de m’allonger sur sa table d’examen. J’étais toujours nue, entièrement nue. Et je ne comprenais pas pourquoi. Il a attendu que je sois en position gynécologique pour commencer à me parler. Il a attendu d’être face à mon sexe pour commencer à me poser des questions sur ma pathologie, et m’expliquer comment l’examen allait se dérouler.
Alors il a commencé à me brancher un tuyau dans la chatte pour me vider la vessie. Et puis après il l’a remplie en regardant l’écran de son ordinateur. Et puis à un moment ça a encore plus dérapé. Il m’a demandé si j’avais déjà eu des grossesses ou si j’avais fait de la rééducation. J’ai répondu : « De la rééducation de quoi ? »
Et là, du tac au tac, il m’a tapé pile sur le clitoris en accompagnant son geste de la phrase suivante : « De la rééducation de ça. »
Cette histoire m’a dévastée.
Ça m’a tué. Je n’ai plus bougé. Je n’ai presque plus rien dit jusqu’à la fin de l’examen. J’étais sidérée. J’essayais de me retenir de pleurer mais j’avais plein de larmes qui dégoulinaient.
Je me suis dit qu’il ne fallait pas que je proteste pour ne pas l’énerver comme il s’était énervé quand j’étais sur la cuvette des toilettes. J’avais un tuyau dans l’urètre, je ne pouvais pas bouger. J’ai attendu qu’il ait fini ses petites mesures.
Quand ça a été fini, je me suis rhabillée le plus vite possible et je suis partie sans attendre que la secrétaire imprime mon dossier. J’ai passé le reste de la journée amorphe, à pleurer.
Maria nous fait part des agressions verbales et morales qu’elle a vécu. Ces agressions l’ont fortement remise en question et poussée à se cacher.
Cette dernière histoire m’a dévastée. J’ai mis plusieurs années à retourner voir un médecin. J’ai récupéré le compte rendu de « l’examen », j’ai donc son nom. Je pense à aller porter plainte parce que je me dis que si une autre victime le fait aussi alors nos témoignages auront de la valeur. Mais je n’y arrive pas.
Marguerite, 26 ans, Marseille
Crédit Photo CC surdumihail // Pixabay
Parlez aussi de la pudeur des hommes JAMAIS respectée! Ni par les femmes médecins qui au lycée nous demandaient d’entrer nus pour la visite annuelle et nous palpaient et décalottaient dans prévenir!!!
Personnellement j ai fait un examen urodynamique à l hôpital. Ils étaient 3 l infirmière, un homme et une femme qui présentaient un nouvel appareil. Je n ai jamais été autant humiliée. C était en 2018 et j y pense encore. J ai eu 2 accouchements. Ce n était rien par rapport à cet examen. Si j’ étais confrontée à ce nouveau problème je partirai. À l époque ayant fait un AVC je ne pouvais pas conduire. J ai servi de cobaye à une nouvelle machine…… L hôpital on y est bien soigné mais il faut laisser sa pudeur à l entrée
Bonjour je crois que beaucoup de jeunes femmes se font abusees au niveau du deshabillage et qu il ya des bon médecins et des médecins pervers…..a l age de 22 ans je devais faire une radio du bassin ,je me rends a l hopital ,comme d habitude attente très longue ….je remarquais qu un homme en blouse blanche faisait des va et viens et jetais toujours un coup d œil dans la salle d attente et a chaque fois son regard se portait sur moi….
Quand ce fut mon tour une femme est venu me chercher et m a mené a une cabine…elle regarde mon dossier et me dit « deshabillez vous completement, enlevez aussi votre chaine »…..je me doute bien ayant déjà passée des radios que je dois ôter mon jean et mon soutif…j attends dans la cabine en culotte chaussettes et je remets mon tee shirt sans soutif…la porte de la cabine s ouvre elle me regarde et me dit « j ai dis completement mademoiselle enlevez tout »…je replique en lui disant que le reste de mes vêtements n ont pas de métal mais elle dit que c est pas moi qui fait les protocoles …je retire mon tee shirt elle attend en me matant je lui demande si je peux au moins garder ma culotte elle me répond « non vous venez toute nue les chaussettes aussi »….je suis hyper gênée je ne m attendais pas a ca…je rentre dans la salle de radios et la je constate qu il y a 3 hommes dont celui qui venait voir en salle d attente…l examen a duré très longtemps je devais toujours gardais la position qu on me demandais de tenir sans jamais pouvoir cacher mes seins et mon sexe je me sentais mattee humiliée et offerte au regards de tous…..
Je pense que tout était prévu et que le mec qui venait repérer les femmes en salle d attente était de mèche avec la femme qui m a mise nue…une expérience humiliante et d autres ont suivi mais je ne peux pas tout raconter d un coup
entierement d accord..mon urologue est une femme..je suis gay 54 ans cela me gene…pour le moment juste consultation..ne ma pas fait touche rectal..j etait bien content…le 16 sept..cystoscopie…elle m a rien dit du deroulement..hopital d verneuil sur avre…jai reellement peur..de me retrouv position inconfortable…peur de leur regard..mon cancer et c traitement on flingue ma verge. qui se retract dan mon ventre.jai honte..c terrible ji pense tous les jour
Dom.
Quelles horreurs ! Les patientes oublient souvent que la loi les protège et que le praticien doit expliquer tous ses actes et obtenir leur consentement. Ensuite, tout le monde a le droit de choisir son (sa) praticien (ne) et peut refuser d’être touché par une personne d’un autre sexe par exemple (touchers vaginaux par un homme si ça les gêne. La France a des décennies de retard en ce qui concerne le respect de la pudeur des patientes. Dans les pays anglo-saxons ou nordiques, plus de nudité intégrale imposée d’office, fini la position jambes écartées dans les étriers, blouse fournie et même culottes gynécologiques. En cas de non respect de votre volonté, refusez la suite de la visite et partez sans payer. De plus, le ressenti et la gêne du conjoint quand son épouse a à subir des actes invasifs dans son intimité ne sont jamais pris en compte et parfois, le fait qu’un autre homme qu’eux touche et pénètre l’intimité de leur femme peut briser le couple, les faire souffrir psychologiquement et dégrader les relations futures. Personnellement, je suis favorable à ce que les praticiens (nes) soient du même sexe que leurs patients (tes). Comme ça, pas d’ambiguïté et pas de sexualisation lors des examens des zones intimes qui touchent vraiment la sphère du très privé. C’est notre avis et on fonctionne comme ça dans notre couple depuis 40 ans qu’on est mariés et tout va bien puisqu’on l’a décidé ensemble dès le début de notre relation et que l’on ressentait les mêmes gênes. Au quotidien, on gère ça très bien même si parfois on a du mal à trouver des cabinets répondant à nos critères comme en radiologie pour les mammographies ou les échographies. Dans ce cas, lors de la prise rendez-vous, on demande s’il est possible d’avoir du personnel féminin pour madame et masculin pour monsieur. En cas d’impossibilité, on change de cabinet puisqu’on a le droit de choisir. Bon courage à toutes et tous.
Je comprends , la situation, même en situation de confiance avec les soignants, on peut basculer dans l’inconfort à n’importe quel moment. Dans un bilan uro, j’ai eu un bilan urodynamique, l’infirmière a engagé la conversation sur les enfants et on discutait tranquillement oubliant que j’étais à moitié nu avec des sondes dans la verge, de temps en temps elle demandait les sensations de remplissage et ou de douleur, mais donc tranquille, sauf que à la fin , vessie pleine et sonde enlevée, il faut uriner et là pas moyen, elle a immédiatement proposé de quitter la pièce et dans la minute qui suivait, j’ai pu vider ma vessie. Et pourtant il n’y avait aucun malaise. Le lundi suivant Cystoscopie, rendez vous à 7h00 le matin examen prévu à 8h00, la même infirmière n’emmène au bloc, sauf que franchement, c’est une salle remplie de chariot médicaux et même un chariot de ménage et au fond une chaise gynécologique et un ordinateur, à nouveau à moitié nu , préparation et on parle de tout et de rien. Sauf que les collègues et la femme de ménage passent prendre leur matériel, à chaque fois elles viennent faire la bise à mon infirmière et raconter leur week end, du coup gros malaise. Quand l’urologue a voulu introduire la caméra j’étais trop crispé, on a du faire un travail sur la respiration. Pas de mauvaise intention pour personne, mais une maltraitance quand même pour moi de la part de ses collègues.
J’ai été examiné tout nu a la médecine du travail ,j’avais déjà eu le slip baissé mais jamais totalement nu des le début,j’étais trop gêné de répondre à l’interrogatoire debout nu comme un vers en plus la docteur prennait un malin plaisir à me rabaisser, c’était une visite d’embauche je ne pouvais pas risquer une inaptitude après je l’ai eu pendant 5 ans
Scènes malheureusement trop courantes, j’en ai subi trop pour toutes les décrire. Il y a une chose dont je n’ai jamais parlé à qui que ce soit.
À 19 ans, avortement. Je suis nue sur le lit ambulatoire, recouverte d’un mince drap. L’aide-soignant me promène dans les couloirs pour m’amener au bloc. Retard ou je ne sais quoi, il me « gare » dans un coin sombre et me laisse là. Quelques minutes plus tard il ( ou un autre, je ne sais pas) revient, soulève le drap, me tripote quelques instants les seins et le pubis.
Puis il m’amene au bloc.
Je n’ai jamais pu en parler mais ça m’a ôté toute confiance en le corps médical.
Bonjour. Je suis un homme et moi aussi j’ai subi un examen urodynamique il y a cinq ans. Sauf que moi le médecin était une femme, du moins celle qui m’a branché à l’ordi, qui m’a relié à des tuyaux, etc… Elle était assistée du médecin urologue, mais dès que je fus nu, il s’est retiré, me laissant seul avec elle. Comme Marguerite, je n’arrivais pas à pisser, sous l’effet du stress, de l’angoisse, de se retrouver à poil ou presque. Le médecin et l’assistante m’ont laissé seul pour que je décompresse et qu’ j’y arrive… Rien à faire. Alors, l’assistante a fait couler goutte à goutte l’eau d’un robinet qui se trouvait dans la salle où je me trouvais. J’ai réussi enfin à pisser, et le tout a été mesuré comme l’a expliqué Marguerite. C’est à ce moment que le médecin urologue est sorti et m’a laissé entre les bras de son assistante. Je me suis mis en position gynécologique, l’assistante m’a lavé le bas du ventre, le pubis et les parties génitales. J’étais hyper gêné de ce geste auquel je ne m’attendais pas. Puis elle m’a bouché l’anus et m’a introduit, l’une après l’autre, 3 sondes successivement dans le pénis. J’avais mal, je n’étais pas anesthésié. J’ai crié, mais l’assistante continuait son travail.
Les trois sondes ont fourni des indications sur l’état de mon appareil urinaire. Ce n’est qu’après cet examen de 45 mn que l’urologue est revenu dans le cabinet médical. Il a lu les résultats, a échangé avec son assistante… Moi, j’étais crevé, je n’avais plus de force suite à ce que j’ai dû supporter l’introduction et le retrait, plus douloureux encore, de trois sondes dans mon pénis, l’une plus grosse que l’autre.
L’urologue m’a ordonné de rester comme ça, de ne pas bouger. Il m’a remonté jusqu’à la poitrine la blouse dont j’étais revêtu, mettant à nu les 4/5 de mon corps. Puis, il a examiné mes bourses et mon pénis, pendant de longues minutes, passant ses mains devant, derrière le scrotum… J’étais anéanti, je n’avais qu’une hâte c’était de partir d’ici au plus vite. Et pour cela, je l’ai laissé faire à sa guise, je me moquais éperdument de ce qu’il me faisait.
Son examen terminé, il m’a demandé d’attendre encore un peu avant de descendre de la table. Il ne m’a même pas recouvert par la suite. Il s’est entretenu avec l’assistante en employant des termes médicaux que je ne comprenais pas.
Puis, il est revenu me voir, m’a dit que tout allait bien, qu’il n’y avait pas de problème au niveau vessie ou prostate. A sa demande, je me suis assis sur le bord de la table, et il m’a arraché, c’est le mot, la blouse que j’avais encore. L’assistante assistait aux gestes qu’il faisait.
Je suis descendu tout nu de la table, et avant de me rhabiller, il m’a demandé de marcher quelques pas devant lui, pour contrôler si je me sentais bien, si je ne faisais pas de malaise…
Et j’ai donc déambulé devant ces deux personnes, dans le plus simple appareil, toute honte bue.
Vint l’ordre de me rhabiller et je ne me le suis pas fait répéter deux fois. J’ai remis mes vêtements et j’ai attendu patiemment à l’extérieur que l’assistante me porte les résultats.
Quand elle est venue me trouver, elle m’a présenté ses excuses pour sa façon de faire, ce que j’ai accepté… Elle était tellement mignonne et n’a fait que son boulot.
J’ai été examiné tout nu par une médecin du travail que j’ai eu pendant 5 ans
J’ai mis des années avant d’aller consulter un médecin,même quand j’étais malade tellement j’ai trouver ça humiliant