Sacrifiés… pour du maquillage
Des enseignes comme Le Petit Olivier, Melvita, Phyto, Lavera, Lush… n’effectuent pas de tests sur les animaux ; et leurs produits ne contiennent de composant animal. Moi, je préfère utiliser du beurre de karité ou de l’huile d’argan pour mes cheveux plutôt que de la kératine (issue d’ongles et de plumes).
Au quotidien, je fais tout pour ne pas trahir ma position, et lutter pour que cette situation s’arrête définitivement. Quand je voyage, ce n’est jamais avec Air France, car je sais que cette compagnie autorise le transport de singes, destinés à l’expérimentation, en laboratoire. Pourquoi agir ainsi ? Avoir une grosse prime à la fin de l’année ? Et vous, qu’en pensez-vous ?
Un animal est-il un meuble ?
J’ai cherché à en savoir plus sur les lois en vigueur en France. J’ai relevé que l’Assemblée Nationale avait confirmé, en la renforçant juridiquement, la disposition adoptée le 15 avril dernier à l’initiative de la Fondation 30 Millions d’Amis, reconnaissant le caractère vivant et sensible de l’animal dans le Code Civil. Jusqu’alors, il était considéré comme un « bien meuble ». Comment considérer un animal comme un meuble alors qu’il a des yeux, une bouche, des oreilles ? Ne lui manque que la parole.
Avez-vous un chat ou un chien ? Un lapin peut-être ? Imaginez. Aujourd’hui, vous êtes en train de caresser votre animal. Demain, on vous annonce qu’il est envoyé dans un laboratoire comme cobaye. Vous l’avez depuis votre enfance. Vous ne le reverrez jamais. Il va souffrir, puis mourir. Le laisseriez-vous partir ? Pourquoi ? Pour avoir dans votre trousse de maquillage un rouge à lèvre effet glossy longue tenue, fabriqué avec la graisse de votre chien ? Ou un pinceau à blush, créé avec les doux poils de votre lapin ?
Stop à la barbarie
Heureusement, de nombreuses associations telles que la Fondation Brigitte Bardot, One Voice ou la Fondation 30 millions d’Amis, se battent pour l’abolition totale de l’expérimentation animale dans la cosmétique. Trop d’animaux sont sacrifiés et torturés pour offrir aux consommateurs un teint sublime, un regard effet papillon, ou une « nouvelle » peau. Moi aussi je me maquille. Mais j’utilise de la cosmétique bio et naturelle. Je vous l’assure, mon teint est toujours aussi beau, mon regard toujours le même.
Arrêtons cette barbarie ! Mobilisons-nous ! Il faut que nous soyons nombreux à défendre cette cause. Montrons au gouvernement que la cosmétique peut (et doit) être naturelle, synthétique.
Stoppons ces sacrifices atroces et optons pour une éthique planétaire !
Katia, 22 ans, assistante administrative, Meaux
Qu’on s’oppose aux test sur les animaux dans le domaine des cosmétiques, ça me parait normal. En revanche, pour l’expérimentation scientifique (concernant notamment la recherche sur les maladies), je ne vois pas comment on peut faire autrement, malheureusement.