À 18 ans, je la présenterai à mes parents
« Je te conseille plutôt Instagram, parce que dans la barre de recherche tu peux mettre des noms communs, genre Inès, Melina… »
« Dans ma classe, j’ai des copains qui n’ont pas la même réalité que moi. Ils maîtrisent bien la drague, surtout sur les réseaux sociaux. »
« Tu as trouvé un tas de profils, tu pourras faire ton tri. »
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« Si elle s’abonne en retour, ça veut dire qu’elle te trouve un minimum beau. Donc à partir de ce moment-là, faut engager la discussion. »
« Aïcha me considérait comme un bon ami. Moi, je ressentais en secret de l’amour, beaucoup d’amour envers elle. On a passé une année ensemble, mais je n’ai jamais osé lui dire ce que je ressentais. J’étais intimidé, parce que c’est un tabou dans notre société, la société Malinké. »
« On a fixé un rendez-vous. J’y suis allé bien habillé, elle aussi. Elle était vraiment jolie. Je l’ai invitée au restau. On a passé un vrai bon moment, on a bien rigolé. Après, je l’ai raccompagnée jusqu’à chez elle. Elle est rentrée, elle était toute contente. Ele me l’a fait comprendre au téléphone le soir-même. »
Vous avez écouté le podcast de la ZEP qui mixe la parole des jeunes pour une meilleure écoute de notre époque. Et vous savez quoi ? Vous avez plein d’épisodes à rattraper !
« Les filles, la nuit, sont beaucoup plus direct, genre… Il y a plus le feeling. »
« À son anniversaire, je lui ai fait un cadeau, je lui ai acheté un collier, à Histoire d’Or. J’ai mis nos deux initiales. Elle regarde toujours sur son cou, et ça c’est vraiment important, c’est vraiment une marque. Elle veut qu’on se marie entre nos 20 et 25 ans. Et à 18 ans, bah… on se présentera à nos parents. »
Cheick, Burns et Daryl, 17 et 18 ans, lycéens, Noisy-le-Sec
Illustration © Merieme Mesfioui (@durga.maya) // Musique Kiala Ogawa
Montage : Félix Barres et Édouard Zambeaux
