Jardiner après l’école, c’est écolo et économe

80 pieds de tomates, deux rangées de pommes de terre, de carottes, de fraises, de salades, d’haricots verts, de courgettes, de pastèques, de melons et de cornichons. Voilà de quoi est composé le jardin de mon grand-père, Alain. Tous les ans, il construit un jardin d’environ 50 mètres par 15.

J’ai toujours connu ce jardin. Nous récoltons des œufs trois à quatre fois par jour. Le jardin est bien assez grand pour toute la famille. C’est-à-dire ma mère, mon frère, mes grands-parents, mon tonton et ses deux enfants. On habite tous à environ dix kilomètres de distance. 

Nous cultivons l’été. Mon frère a déjà essayé de planter des graines pour l’hiver et pour l’instant, ça n’a pas marché. Du coup, on fait beaucoup de bocaux. L’année dernière, on en a fait une vingtaine de cornichons ! Avec tous les arbres fruitiers, on fait beaucoup de confitures et on en a pour toute l’année : mirabelles, cerises, fraises et coings. On s’y met à quatre : moi, mon frère, et mes grands-parents. 

Mon grand-père m’a fait découvrir tout son jardin. Je l’aide trois ou quatre fois par semaine car, à 78 ans, il ne peut pas tout faire seul. L’année dernière, il se plaignait de problèmes de dos, donc je me suis permis. Je l’aide quand j’ai le temps et après les cours. Je consacre à chaque fois environ 30 à 45 minutes de mon temps libre pour planter les graines, mettre les pieds de tomates et récolter les légumes. Mon grand-père est toujours très content que moi et mon frère venions l’aider, et je prends énormément de plaisir à le faire. 

Budget courses divisé par trois

Les fruits et légumes ne reçoivent pas de pesticides et d’engrais. Produire du bio n’est pas compliqué. Il faut juste aller voir son jardin tous les jours pour savoir si les produits ont évolué. Il faut aussi bien arroser. C’est plus écologique et, grâce à ce jardin, nous divisons par trois notre note de courses l’été. 

Avoir un jardin, c’est beaucoup mieux que d’aller acheter des produits en grandes surfaces. On évite les transports de marchandises inutiles et on stoppe la pollution. En été, ma mère et mes grands-parents vont trois à quatre fois par mois en courses. En hiver, ils y vont deux à trois fois par semaine.

J’ai toujours eu ce jardin, donc pour moi c’est complètement normal d’avoir de bons produits bio. On en a déjà parlé en famille, du côté économique du jardin. Mon grand-père nous donne des cagettes avec le plus de fruits et légumes possible « pour que l’on ne manque de rien ». Plus tard j’aimerais avoir mon propre jardin mais je préfèrerais qu’il soit beaucoup plus petit. Je ne sais pas si j’aurais le temps de m’en occuper.

Jules, 15 ans, lycéen, Ain

Crédit photo Unsplash // CC CDC

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