Mario D. 13/03/2023

Du banc de touche… au premier contrat

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En le laissant toujours de côté, l'ancien entraîneur de Mario a bien failli le dégoûter du basket. C'est en changeant de club et d'entraîneur qu'il a pu enfin progresser.

L’entraîneur me mettait toujours à l’écart, car j’étais moins bon physiquement et moins dans le jeu. Il valorisait les plus forts et mettait de côté les autres. Je n’aimais pas ça. Il me rabaissait à chaque fois, en me disant que je n’y arriverai jamais, que je ne serai jamais un bon joueur et que je perdais mon temps à m’entraîner. Ça me frustrait, je n’avais plus envie de m’entraîner.

Je fais du basket depuis mes 10 ans. J’ai aimé ce sport grâce au joueur Kobe Bryant. J’ai commencé dans un premier club jusqu’à mes 15 ans. Après, j’ai changé de club. Je suis parti à Pantin. Là où tout a commencé.

« Vous êtes toujours aussi nuls »

Dans le premier, je ne faisais que tirer sur le panier pendant une heure trente. Oui, parce que les entraînements duraient entre 20 heures et 21h30. Je n’étais pas seul dans ce cas-là : on était trois. D’après l’entraîneur, on était moins bons que les autres.

À chaque entraînement, il prenait les mêmes pour les matchs et laissait le reste de côté en disant : « Vous autres, vous êtes toujours aussi nuls pour jouer un match. » Pendant les matchs, il nous prenait juste pour qu’on reste sur le banc de touche et qu’on regarde sans jouer. Du coup, il entraînait toujours les mêmes et ne nous faisait pas progresser.

Quand on a été qualifiés au tournoi départemental, j’ai cru que j’allais faire mes preuves, mais, encore une fois, cet espoir est tombé en échec… car mon entraîneur ne m’a pas sélectionné.

Enfin sur le terrain

C’est ce qui m’a poussé à quitter ce club. Je voulais vraiment jouer au tournoi départemental, j’avais vraiment été déçu. À force d’accumuler toute cette perte de temps…

J’ai beaucoup aimé le premier jour d’entraînement à Pantin et j’ai tout de suite voulu rester. Il y avait beaucoup de cohésion de groupe et beaucoup plus d’ambiance. On me valorisait et m’encourageait beaucoup plus, et l’entraîneur ne me mettait pas de côté.

Il a vu que je n’avais pas un bon niveau, mais il a aussi vu du potentiel en moi. À chaque entraînement, il voulait me faire progresser donc je jouais des matchs et… je progressais. On faisait des matchs d’entraînement pour que je gagne en niveau et mes coéquipiers m’encourageaient quand ça n’allait pas. J’ai pu mettre des tirs à trois points, alors qu’avant je n’arrivais pas à mettre un panier. J’ai pu améliorer mes performances en défense.

Et, une raison qui m’a donné envie de rester à Pantin, c’est le tournoi départemental. J’ai joué dans encore plus de tournois. Ça m’a donné envie de faire plus de basket et, grâce à ce club… j’ai pu décrocher mon premier contrat !

Mario, 18 ans, lycéen, Pantin

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