Kacper B. 09/02/2022

Ma campagne polonaise me manque

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Kacper a grandi en Pologne, et le calme de sa campagne lui manque. Ici, en région parisienne, il s’ennuie.

À la campagne polonaise, chez mes grands-parents, on connaît tout le monde vu le petit nombre d’habitants. Les voitures passent plus rarement. Peu importe si je sors seul ou avec des potes. Même s’il y a moins de surveillance :  il n’y a pas de police et de caméras. Aussi, le paysage est mieux, le ciel n’est pas pollué, on peut voir les étoiles et l’air est frais. Je me sens tranquille dans tout ce silence. La campagne est moins dangereuse que la ville. Je peux me balader, faire du vélo et sortir jusqu’à deux heures du matin, mes parents ne vont rien dire.

Il y a une école abandonnée, j’y suis allé pendant les vacances d’été, la nuit. J’étais avec mon cousin et un pote. C’était super flippant, les tables étaient renversées et le plafond était sur le point de s’effondrer. On a galéré à sortir, il y avait des buissons partout autour de l’école et il faisait noir. J’ai lâché un cri et mes potes ont commencé à courir en se prenant toutes les branches dans la tête. Je les suivais lentement en rigolant, c’était une expérience assez flippante. Mais c’est un drôle de souvenir à avoir qui restera dans ma mémoire pendant longtemps.

En ville, c’est moins fun qu’à la campagne

Comparé à mes souvenirs de campagne, en ville, il n’y a pas grand-chose, rien d’intéressant vu que je ne sors jamais… Une fois, j’étais dehors pour une soirée Halloween avec un déguisement. Mais, je l’ai enlevé, j’ai dû rentrer chez moi et rien de cool ne s’est passé, juste une marche rapide en espérant ne croiser personne. 

À Colombes, en ville, il y a la police, des caméras et c’est beaucoup plus dangereux. On connaît beaucoup moins de gens et il y a plus de chances qu’ils soient malveillants. Ici, mes parents ne me laissent pas sortir après 19 heures, même avec des amis. Ils se méfient de sur qui l’on pourrait tomber. Mais bon, ce n’est pas grave, vu que mes amis ne sortent pas tard non plus. En ville, c’est moins fun, mes parents me laisseront faire ce que je veux à 18 ans.

L’ambiance en ville, le soir, est similaire à la campagne : le silence, des voitures qui passent de temps en temps et les lumières qui sont allumées… Mais en campagne, je sais que je suis seul, alors qu’en ville avec tous les coins et immeubles, je ne sais jamais. On voit des gens marcher dans la rue, mais on ne sait pas si on devrait leur faire confiance. 

Kacper, 16 ans, lycéen, Colombes

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