À l’IMPro, plein de sports et de souvenirs
Je m’entraînais à envoyer la balle de l’autre côté du filet. Au début, c’était difficile car je ne savais pas ce que ça allait donner. Je ne connaissais pas vraiment le tennis. J’ai commencé vers 17 ans lorsque j’étais à l’IMPro (institut médicoprofessionnel). L’éducateur sportif m’a proposé de participer à cette activité mise en place en partenariat avec le club de tennis d’Igny. Nous étions six jeunes et nous nous y rendions en camion, la séance durait une heure environ.
Le tennis se joue en équipe. Sur le terrain, il y a deux personnes ou plus. Une personne se met à gauche et une autre à droite, et il y a le filet au milieu. Des fois, on est deux d’un côté. On gagne quand on marque le plus de points. On perd des points quand la balle est en dehors de la ligne. On peut aussi en gagner quand l’adversaire rate la balle. On tape avec une raquette de tennis. Je la tiens à une main par le manche. Je préfère faire des revers.
Le tennis se joue dans une salle sur la terre, mais actuellement je m’entraîne dans une salle où le terrain est bleu. J’ai joué dans deux différentes et j’ai préféré celle de Villejuif dont le toit est en forme de dôme. Dedans, c’est calme. Les balles sont jaunes, elles ont la taille d’une orange.
Première compétition
Grâce à l’IMPro, j’ai aussi pu découvrir le basket. J’avais 15 ans. J’en ai fait cinq ans. Je jouais le mardi après-midi dans le gymnase avec un autre éducateur. Le gymnase était grand. Le bruit résonnait dedans et ça me gênait un peu. On était huit environ à faire cette activité. J’en avais déjà fait un peu à l’école primaire mais là j’ai appris à dribbler et lancer la balle aux copains. J’ai aussi appris à marquer des paniers, et maintenant j’adore ça. L’exercice qu’on faisait à chaque fois : en groupe, on dribble chacun notre tour en slalomant entre les plots, à la fin il faut marquer dans le panier. Parfois, on faisait des petits matchs mais c’était compliqué parce qu’il n’y avait qu’un seul panier.
Un an après, j’ai aussi pu faire du foot. C’était à l’extérieur du coup ça limitait le nombre de séances, selon la météo. Je n’aimais pas trop, je préférais rester dans les gradins regarder plutôt que jouer. J’en ai fait six ans. J’ai appris à : tirer avec le pied dans la balle, faire des passes, marquer des buts et être gardien. J’aimais bien être gardien, ça me plaisait car j’étais seul dans les buts. C’était dans un grand stade avec un sol en herbe et des gradins. Je préfère être dehors qu’à l’intérieur pour faire du sport.
Je suis aussi allé à la piscine de La Vague, en camion, pendant deux ans. Elle était partagée avec des enfants. C’est un des premiers sports que j’ai fait à l’IMPro, à 15 ans. On a dû vérifier si on savait nager. Il y avait des toboggans. Un maître-nageur. Je nageais, j’aime bien nager. Faire les exercices : la brasse, le papillon. On utilisait des frites.
J’ai déjà participé à une compétition ! Le but : une longueur de 25 mètres. La nage était libre, j’ai nagé en grenouille (en brasse). Ma mère est venue me voir, elle était époustouflée. À la fin j’ai eu une médaille de récompense. Je suis même monté sur le podium !
Colin, 28 ans, Arcueil
