Mohamed-Anis T. 21/07/2022

Mes parents pensent que je suis « addict »

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Mohamed-Anis est fan de jeux vidéos et de mangas. Il y consacre beaucoup de son temps, mais conteste l’idée qu’il serait « dépendant ».

Mon entourage dit que je suis addict aux écrans et aux mangas. Je n’aime pas cette expression, surtout quand elle n’est pas employée par un médecin. Mais je m’y fais avec le temps, et je ne suis pas sûr d’avoir envie de changer mes habitudes.

J’ai beaucoup subi de critiques dans le genre. Elles me saoulent. D’abord, ce n’est pas ce que je ressens. Ensuite, je trouve cela un peu facile de juger quelqu’un à son temps de jeu ou de lecture.

Le jugement de mes parents ne me semble pas très juste. Par exemple, il y a des moments où je révise tout seul sans qu’ils le sachent. Il est arrivé qu’ils entrent dans ma chambre au moment où je faisais une pause, et qu’ils m’engueulent parce que j’étais en train de jouer.

Ils ne sont pas les seuls

Mon temps de jeu, je l’estime à deux heures et demie par jour. Je joue plus en temps scolaire, car j’ai besoin de mon portable et ma tablette pour travailler. Du coup, j’en profite pour jouer dès que j’ai fini mes devoirs. Je joue davantage sur mobile, et mes jeux préférés sont associés aux mangas, comme Dragon Ball Legends et Dokkan Battle. J’aime autant les parties avec mes amis et des membres de ma famille que celles que je fais tout seul.

Mes parents ne sont pas les seuls à penser que je suis addict : ma famille et quelques-uns de mes amis me le disent aussi… Pour mes amis c’est un peu différent : ils ne savent ce que je fais chez moi. Mais ils savent que je suis un énorme fan de mangas, car j’en parle très souvent. Certains sont également passionnés, et j’en parle avec eux à tout bout de champ.

J’ai l’impression que les parents de mes amis sont moins sévères que les miens. Mes copains peuvent jouer tranquillement toute la journée sans que leurs parents ne leur disent quelque chose. Alors que les miens sont très stricts sur le temps d’écran. La plupart du temps, je ne les comprends pas quand ils me disputent.

Mohamed-Anis, 13 ans, collégien, Échirolles

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