Evan S. 21/07/2022

Mon scooter, ma liberté

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Comme Evan habite à la campagne, son scooter lui est indispensable pour être autonome, et pour sociabiliser au-delà de son village.

Il y a un an, j’ai eu mon premier scooter. Le jour où j’ai eu mon BSR, j’ai tout de suite pris mon scooter pour rouler. Il pleuvait un peu et au départ je n’étais pas hyper à l’aise sur la route, mais c’était tellement bien ! J’ai été voir mon pote : j’étais trop content.

Au départ, ma mère ne voulait pas que j’en aie un mais elle s’est finalement décidée. Puis j’ai fait une connerie : j’ai pris celui d’un pote et j’ai fait un tour sans casque. Du coup, elle ne voulait plus du tout. Mais maintenant je l’ai !

Dans mon village, il n’y a pas de bus

J’habite à la campagne, la ville la plus proche est à 15 minutes en voiture. Et dans mon village, il n’y a pas de bus. Avant, je demandais à mes parents pour aller un peu partout, voir des potes et tout ça. Et quand je finissais tôt les cours, pour venir me chercher.

Grâce à mon scooter, je peux aller où et quand je veux. Sans lui, je n’aurais pas pu aller à Provins. J’y vais juste pour voir des potes, me balader, me changer les idées. Parfois acheter de la nourriture. Pour y aller, il y a 12 minutes de route, et pour aller voir ma copine, il y en a 30. Heureusement aussi que j’ai un scooter pour aller la voir ! Quand je repars le soir de chez elle, il fait froid mais je m’en fiche. Même si la route est assez dangereuse.

Je peux faire un, deux ou trois pleins par semaine. Je peux mettre entre 5 et 15 euros. Ça va, c’est gérable.

Mon scooter a changé ma vie

Pour me payer mon scooter, j’ai dû travailler quelques semaines dans la boite où je suis actuellement.

Quand je suis énervé, je tape sur mon scooter et mes parents m’engueulent. Ensuite je regrette. Je compte le garder jusqu’à mon permis.

Mon scooter a changé ma vie. Avec mon pote, on roule tous les deux dans notre village, un peu partout. On s’amuse et on passe un bon moment entre potes. Mon scooter, c’est plus qu’un moyen de transport, c’est… une liberté. Heureusement que je l’ai, sinon je ne pourrais rien faire.

Evan, 15 ans, en formation, Chailly-en-Brie

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