Multisports, « multicompétente »
Lundi : muscu. Mardi : sambo. Mercredi : course à pied, muscu et Pilates. Jeudi : natation et badminton. Vendredi : course à pied et volley. Samedi : jujitsu et natation. Dimanche : course à pied. J’adore le sport et, surtout, il y a une chose que je ne supporte pas : le temps libre !
Ce temps libre m’amène continuellement à la procrastination. Je gaspille mon temps sur mon téléphone, inutilement, en allant sur TikTok ou Insta, alors que je pourrais être en train de faire quelque chose de bien plus productif. Et puis chacun de ces sports m’apporte des choses différentes.
Dans le cas de la musculation, je me sens plus forte, plus compétente. Pour la course à pied, j’ai commencé parce que je me trouvais nulle en course d’orientation à l’école. Je n’arrivais pas à courir plus de cinq minutes sans m’arrêter et aujourd’hui je peux faire largement mieux. Ça m’a donné énormément confiance en moi. Le Pilates et la natation ont apaisé mon mal de dos et ont renforcé tout mon corps.
Assurance, esprit d’équipe et discipline
Pour ce qui est du sambo et du jujitsu, apprendre des nouvelles techniques m’émerveille. Je n’ai pas peur de me battre. Dans ma vie de tous les jours, j’ai moins peur de me battre pour mes idées, pour ce en quoi je crois. Je suis aussi convaincue que savoir se défendre et se battre est une compétence très importante dans le monde dans lequel nous vivons.
Et, enfin, le volley et le badminton m’ont donné foi en l’esprit d’équipe et en ma capacité à me surpasser. À chaque fois que je fais tomber le ballon ou le volant, je recommence encore et encore. C’est comme ça que je me perfectionne.
S’il y a bien une chose que tous ces sports m’ont apporté, c’est la discipline : me lever plus tôt pour aller courir même s’il pleut, rentrer trois ou quatre heures plus tard que les autres après l’école. Je fais du sport malgré les échecs, les courbatures, la fatigue, les blessures et 10 000 autres raisons qui pourraient m’empêcher d’aller m’entraîner. J’y vais. Je suis présente. Je donne tout ce que j’ai sans me plaindre et avec le sourire.
Amina, 17 ans, lycéenne, Val-d’Oise