Célia Z. 17/03/2022

Pansexuelle, mon orientation ne concerne que moi

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Célia est pansexuelle. Malgré la peur de le dire à sa famille et les agressions au collège, elle affirme son orientation.

Étant pansexuelle et dans une famille croyante, je n’ai jamais fais mon coming-out auprès de ma famille. J’ai découvert cette partie de ma sexualité il y a maintenant deux ans, même si depuis mon plus jeune âge, je me sentais déjà attirée par les filles. Néanmoins, je n’assume ma sexualité auprès de tout mon entourage que depuis quelques mois. Malgré les critiques de certains, je m’affirme pansexuelle.

Tout d’abord, qu’est ce qu’être pansexuelle ? La pansexualité se définit par l’attirance sexuelle, émotionnelle et romantique envers une personne sans considération de son genre. Après avoir lu cette définition, je m’y reconnaissais totalement car si une personne m’attire, je n’accorde absolument pas d’importance à son genre.

Pansexuelle, et une préférence pour la féminité

Ce qui m’attire plus précisément chez une personne, ce sera plus sa féminité. Et si je ne prends pas en compte son genre, j’ai une légère préférence pour le corps d’une femme. Donc les femmes cisgenres (qui se reconnaissent dans le genre qu’on leur a assigné à la naissance), les hommes transgenres (qui ne se reconnaissent pas dans le genre qu’on leur a assigné à la naissance) ou les personnes non-binaires possédant un corps de femme.

Me concernant, je suis à l’aise avec le fait qu’on me genre au féminin, au masculin ou au neutre.  Au départ je me considérais comme bisexuelle, alors je l’ai annoncé à mes amis, qui l’avaient bien pris. Certains d’entre eux m’avait même avoué en retour qu’ils n’étaient pas hétéro.

Je me sens à l’aise

J’ai été dans des relations avec des filles, des personnes non-binaires et des garçons et je me suis toujours sentie à l’aise dans chacune. Je suis actuellement en couple avec un garçon, depuis un an et demi, qui accepte parfaitement mon orientation sexuelle.

Cependant le fait d’assumer ma sexualité n’a pas forcément que des bons côtés. J’ai souvent été victime de discrimination et de violences à cause de cela comme énormément de personnes faisant partie de la communauté LGBTQIAP+. J’ai été par exemple agressée par une bande de garçons, car j’avais simplement embrassé une de mes amies suite à un gage qu’on m’avait donné.

Célia, 14 ans, collégienne, Paris

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