J’ai pris conscience du désastre écologique en voyageant
J’ai regardé l’album photos de mon voyage à Dubaï. J’ai remarqué que sur une des photos, on me voyait au bord d’une plage et devant Burj Al-Arab, une tour construite sur une île artificielle. Là-bas, j’ai vu qu’il n’y avait que des 4X4, des routes immenses, les lacs étaient artificiels, la ville était illuminée 24 heures / 24 heures, il y avait des buildings à n’en plus finir…
Je comprends bien pourquoi Dubaï est la ville de la démesure ! Tout est artificiel et très luxueux. Mais pour construire cette île artificielle, il a fallu détruire un monde aquatique, détruire des espèces marines qui sont peut-être aujourd’hui en voie de disparition, et mettre du béton. Et le béton est aujourd’hui considéré comme étant la deuxième ressource la plus utilisée après l’eau… C’est très impressionnant et choquant à la fois, car cette ville participe énormément à la destruction de la planète.
Grâce à ma famille, je voyage depuis longtemps et je suis partie aux quatre coins du monde : au Canada, à Dubaï, en Turquie, en Suède, en Suisse, en Espagne… et à chaque voyage, mes parents me sensibilisaient indirectement au désastre écologique. Ils nous emmenaient dans des musées qui parlaient de l’histoire de la planète, des catastrophes écologiques, des océans que nous polluons, sur des falaises au bord de la mer, pourtant magnifiques, où on voyait tous les déchets jetés… on nous confrontait à la réalité.
Le Canada, attentif à l’avenir de notre planète
Quand je suis partie au Canada, j’ai vu des lacs, des animaux tels que des cerfs, des ours mais aussi des plantes et des arbres incroyables, et tout cela dans des parcs nationaux protégés. J’ai remarqué que le Canada était « attentif » à l’avenir de notre planète car il protège cette faune et cette flore, indispensables à notre survie.
Mais j’ai constaté que le pays était lui-même touché par le réchauffement climatique. En hiver, lors d’une randonnée en montagne, on a vu que des lacs censés être gelés ne l’étaient pas. L’eau était encore liquide et la rivière d’à côté coulait toujours. On a tous déjà entendu parler de la fonte des glaciers, de la montée du niveau de la mer, de l’augmentation des risques de crue… Tout cela est lié et ce sont nous, les hommes, qui avons déclenché cette catastrophe !
Grâce à toutes ces aventures, je suis consciente que la planète est en danger. Le fait d’avoir vu ça un peu partout à travers le monde me dit qu’il faut agir, que ce n’est pas que l’Europe qui est touchée, mais bel est bien le monde entier ! On doit tous agir contre ce désastre écologique. Adolescents, parents, jeunes. Cette planète ne nous appartient pas, et il faut penser aux générations futures.
Anna, 15 ans, collégienne, Mantes-la-Jolie