Mon genre, mes choix
« Je vois un homme, je ne sais pas qui c’est, j’ai un peu peur. Mais, après, j’entends qu’il me dit : « Ils sont beaux nos enfants. » Du coup, bah, je pense que c’est mon mari. Au fond de moi, je sais que c’est lui. Après, je me suis réveillée : en fait, c’était un rêve. »
« À ce moment-là, je me suis dit que c’était un de mes objectifs… de faire des enfants. »
« Je me considère comme non-binaire. C’est quand on ne se considère pas du genre féminin, mais pas non plus du masculin. On enlève ces genres-là, et on se retrouve dans la non-binarité. »
« Je pense que ça ne pose pas problème dans ma famille. J’ai toujours eu des meilleures notes que mon petit frère. Et je pense que c’est pour ça qu’ils me voient faire de longues études, parce que j’ai un peu montré mes preuves. Normalement, dans mon pays, il n’y a que les hommes qui font des grandes études. »
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« Parfois, quand je vais parler à ma mère du fait que je veux fonder une famille, elle va plus me dire « c’est pas pour maintenant », « occupe-toi de tes études », « tu verras quand tu seras grande », « c’est pas le moment d’y penser », etc. Ça m’énerve, alors j’arrête de lui parler et je vais partir dans ma chambre. »
«Je vais pas attendre pour les gens, je vais attendre pour moi. Parce que je n’aimerais pas avoir des enfants sans pouvoir subvenir à leurs besoins. »
Ianna et Lanna, 15 ans, lycéen·ne·s, Le Bourget
Illustration © Merieme Mesfioui (@durga.maya) // Musique Kiala Ogawa
Journaliste : Sarah-Lou Lepers