« Ma joueuse préférée, c’est Melissa Vargas »
En 2023, je suis allée voir avec mon père le match de la Turquie contre la Serbie, à Antalya, lors de la finale de l’EuroVolley. Avant d’y aller, j’étais nerveuse et stressée. Nous n’étions pas sûrs de pouvoir entrer parce que les places étaient épuisées. En plus, c’était la première fois que je les voyais jouer en live. Avant, je regardais les matchs sur internet.
Le volley-ball est un sport très apprécié en Turquie. En tant que supportrice, je portais un maillot de couleur rouge avec la lune et l’étoile. J’étais fière. J’étais aussi très heureuse de voir ma joueuse préférée, Melissa Vargas. Grâce à elle, nous avons obtenu beaucoup de points. Elle est trop forte, elle a aidé notre pays à gagner. J’aimerais être comme elle, c’est une sportive très en forme et disciplinée. J’aimerais lui dire de ne pas quitter l’équipe turque, qu’elle fait partie de nous.
Prendre la relève
Ce jour-là, la Turquie est devenue championne d’Europe. Un grand match ! L’ambiance dans le stade était incroyable. Tout le monde applaudissait et chantait l’hymne nationale, un vrai moment de communion. L’hymne rappelle la marche de l’indépendance pour la Turquie. L’entendre avant un match rappelle aux joueurs qu’ils jouent sous le drapeau turc.
Lorsque nous avons gagné, on a tous applaudi Vargas. Tous ensemble. Quand je vois des femmes aussi fortes en sport, je suis à la fois heureuse pour mon pays et je ressens aussi une grande fierté pour les femmes du monde entier. Il y a beaucoup d’exemples de femmes championnes. Ça prouve qu’elles sont capables de réussir dans le sport.
Moi, je joue dans l’équipe féminine de basketball et, en tant que fille, je travaille dur. Je veux pratiquer ce sport avec succès et inspirer les autres. Je voudrais que tout le monde voit son propre potentiel et soit capable de se réaliser à travers le sport.
Zibidi, 17 ans, lycéenne, Dammarie-les-Lys