L’ambiance de l’équipe de futsal féminin du lycée

J’étais au lycée quand le professeur d’EPS a proposé de participer à un tournoi de futsal. J’avais déjà fait du foot en Angola, mais ça n’avait pas duré. Au début, je ne voulais pas, parce que je ne savais pas très bien jouer et surtout, j’avais peur. Mais le coach m’a dit d’essayer. Ce que j’ai fait et j’ai aimé. Aujourd’hui, je fais partie de la section de futsal féminin de mon lycée.

Le futsal, c’est du foot qu’on joue dans une salle. Sur le terrain, chaque équipe a le droit d’avoir cinq joueurs. Les postes sont : gardien, pivot, défenseur gauche, défenseur droit et attaquant. Moi, je joue à l’aile gauche. Mon rôle c’est de marquer, mais aussi de défendre quand la balle avance du côté gauche.

Lors d’un match, il y a deux arbitres. Dans les finales, ce sont quatre équipes qui jouent, en un contre trois. Il n’y a qu’une seule équipe qui passe : le futsal, c’est un foot triché. Ce que je veux dire, c’est que c’est du foot, mais qui n’a pas les règles normales. Au foot, on joue sur un vrai terrain et on est onze par équipe. Je préfère le futsal, c’est plus technique et plus facile.

« J’ai envie de m’investir »

Le tournoi de mon école s’est déroulé un mercredi, en janvier. C’était au gymnase de Dammarie-les-Lys. Je jouais dans une équipe où il n’y avait que des filles. Ça, c’était cool. Et en même temps, il y a toujours des différences : il y a les copines, les filles qui sont trop fortes, celles qui rigolent, les autres qui ne savent pas jouer, des filles normales qui parlent avec tout le monde, et les calmes. C’est divisé en groupes.

J’ai déjà eu de la pression. Durant un match si on est en train de perdre ou à l’entraînement quand on apprend de nouvelles choses. Après, il y a une bonne ambiance. Il y a toujours des évaluations. On est aussi là pour le plaisir.

Je me vois jouer encore longtemps au futsal. C’est un sport dans lequel j’ai envie de m’investir. J’ai envie de voir jusqu’où je peux arriver.

Elsa, 16 ans, lycéenne, Dammarie-les-Lys

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