Respecter et réparer la planète
Je suis inquiet pour notre survie et celle de la nature. Ça a commencé au collège. L’établissement se situait dans un lieu insalubre et, très rapidement, on nous a sensibilisés à l’écologie et au réchauffement climatique. J’ai rapidement compris que la situation était grave. Il faut agir car si on ne fait rien, les prochaines années seront pires. Avec la pollution, la montée des eaux et les températures extrêmes, les catastrophes naturelles comme les tremblements de terre vont s’enchaîner de plus en plus souvent…
Au collège, on a commencé à réfléchir et à mettre en place des actions. On travaillait en petit groupe. La première activité qu’on a faite était un compost. On entretenait aussi le jardin du collège. Une fois par semaine, on désherbait les nouvelles plantations de fruits et légumes. En milieu d’année, on a été alertés sur l’état des arbres, ils étaient malades. À ce moment-là, on a planté de nouveaux arbres pour rénover la cour du collège.
Agir à plus grande échelle
Vers la fin de l’année scolaire, on a réalisé une dernière action avec un groupe de cinq personnes : le ramassage des déchets. On a fait le tour de la ville pour les repérer. On avait des sacs poubelle et, une fois arrivés dans le quartier impacté, on en a ramassé plein. Des mégots de cigarette, des cannettes, des paquets de gâteaux. Les gens ne respectent rien, ils détruisent notre monde… Quand j’ai vu ça, ça m’a rendu triste et angoissé.
À ce moment-là, j’ai compris que l’écologie est un sujet qui me passionne et que j’avais envie de me lancer et de participer à des actions dans ma ville ou ma région. Je regarde les informations à la télé sur TF1 ou BFM, je me renseigne sur l’état de notre planète. Dans mon monde idéal, tout le monde aurait pris conscience de la situation et respecterait l’environnement.
Sébastien, 18 ans, en formation, Évry
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Je suis en transition écologique, par Nozia, 25 ans. À l’école, elle a été sensibilisée aux effets du réchauffement climatique et a appris à ne pas gaspiller. Un enseignement qui a porté ses fruits : elle s’est depuis engagée dans plusieurs associations zéro déchet et rêve de créer un jour la sienne.