Nos histoires de territoires

Les jeunes de la Haute Vallée de Chevreuse nous racontent, à travers des histoires élaborées au fil des ateliers d'écriture de la ZEP au printemps 2019, le rapport intime à leur territoire, là où ils et elles habitent, étudient, se déplacent, vivent.

Un trajet TER aux innombrables arrêts, un bus scolaire qui part aux aurores, une vieille forêt et les nouveaux immeubles qui poussent, les animaux sauvages et les centres commerciaux, le bruit des tracteurs et celui des vaches, le gris des immeubles HLM et des chemins de fer. C’est un territoire invisible, peu médiatisé, qu’on imagine un peu bourgeois, un peu délaissé, enclavé. Bienvenue dans la Haute-Vallée de Chevreuse, entre Chartres et Paris, entre ville et campagne. Là où, si on n’a pas un scooter à 16 ans, une partie de notre adolescence se déroule sur les bancs des arrêts de bus.

Pendant trois mois, nous avons déployé les ateliers de la Zone d’Expression Prioritaire avec des jeunes dans deux lycées (Jean Monnet, à La Queue-Lez-Yvelines, et Louis Bascan, à Rambouillet), une structure associative (la MJC Usine à Chapeaux, à Rambouillet), et le centre de formation professionnelle Le Nôtre, à Sonchamp. Notre intention : tendre le crayon ou le clavier à des jeunes de 14 à 21 ans pour qu’ils et elles nous livrent leurs histoires de territoire(s).

Dans ce recueil, vous découvrirez des histoires d’amour à la campagne, des trajectoires migratoires qui s’achèvent, des envies de shopping, des angoisses nées du harcèlement scolaire, des conneries d’enfant, des regrets de déménagements… Tous ces récits ont en commun d’avoir été pensés comme les histoires d’un lieu, parfois intime ou imaginaire, souvent partagé.

La publication Nos histoires de territoires à télécharger ici

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