18/11/2022

Ma cité, mon terrain de foot

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Quatre ans après le sacre de l’équipe de France, début aujourd’hui du Mondial de foot, au Qatar. Une Coupe du monde 2022 très critiquée, secouée par des scandales politiques, sociaux, et écologiques : des stades climatisés construits au milieu du désert, des accusations de corruption, d’atteintes graves aux droits humains, et des conditions d’attribution obscures. En réaction, les appels au boycott se multiplient : le monde du football n’aura jamais été autant remis en question. C’est peut-être l’occasion de le repenser ? Et de rappeler que, loin des projecteurs, c’est souvent dans la rue que tout commence.

Parce qu’il n’y a pas que les évènements pro, ou les clubs. Loin des stades et des contrats, Ahmed, Djawed, Kadiatou et les jeunes de l’équipe de l’ASLCV de Caen jouent aussi au foot. Mais en bas de chez elle et eux. Dans leur cité, dans leur quartier. Avec leurs ami·es et leurs voisin·es.

Soudés et motivés, les jeunes de l’ASLCV de Caen sont fiers : leur club de quartier compte plus que les clubs pro. Le foot avec les règles de la street, c’est même plus beau d’après Djawed : parce qu’on est plus libre. Plus libre, mais seulement si on a un endroit où jouer. Pour Ahmed et ses potes, il faut d’abord trouver le terrain idéal, sinon s’adapter. Quant à Kadiatou, faire du foot dans sa cité, c’est d’abord balayer les clichés et prouver que les filles sont tout aussi légitimes sur les terrains.

La rédaction