De la cuisine familiale aux grands restaurants
Dès la réalisation de mon premier plat avec mon père, j’ai aimé ce métier. C’était un tripoux d’Auvergne. Après ça, j’ai continué à faire des plats et à m’entraîner avec lui sur les bases de la cuisine. Il m’apprenait à cuisiner les dimanches, et parfois aussi le samedi soir. Les plats dont je me souviens le plus sont les spécialités du Cantal, ma région : les tripoux, le pounti, la truffade…
Depuis tout petit, mon père me transmet l’amour pour la cuisine. C’est sa passion, et la mienne. Il était en train de passer son CAP confiserie quand, en plein boulot, il a été électrocuté et a dû arrêter. Il a été paralysé de son bras gauche pendant un an et a subi une grave opération. Il a dû se faire retirer des organes. Quand il m’a raconté son accident, ça m’a fait de la peine. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je voulais en faire mon métier.
De nouvelles passions
À ma rentrée de seconde, j’ai donc persévéré dans le domaine. Dès mon premier stage, j’ai amélioré mes compétences culinaires et ma rapidité en dressage. J’ai pu choisir le type de cuisine que je voulais faire : la gastronomie française.
J’ai réalisé mon deuxième stage dans un restaurant étoilé, où j’ai pu m’ouvrir à d’autres façons de cuisiner et à d’autres dressages. Après ce stage, j’ai découvert une autre passion : les fleurs comestibles et les herbes aromatiques.
Cette année, j’ai fait un stage dans un autre restaurant étoilé au guide Michelin. Ce fut ma meilleure expérience professionnelle. Ça m’a apporté une nouvelle vision de la cuisine gastronomique, car j’ai pu apprendre de nouvelles recettes et de nouvelles méthodes.
Petit, j’ai aimé ce métier. Aujourd’hui je l’aime, et je l’aimerai demain. Maintenant que j’étudie la cuisine, mon père me fait complètement confiance sur les repas.
Paul, 17 ans, lycéen, Cantal