Le lycée parisien, c’est pas mon milieu

Cette année, j’ai changé de lycée. Je suis passé d’un établissement banal du 78 à un beau lycée à Paris. En arrivant, je ne m’attendais pas à voir une aussi grande différence, surtout au niveau des classes sociales. Je viens d’un milieu normal, je n’étais pas préparé à voir autant d’enfants de riches. Entre ceux qui vont faire du golf quand ils ont du temps libre et les enfants de PDG de grandes marques… Il y a même la petite-fille du chanteur Nougaro.

Les manières et les façons d’être sont différentes. Il y en a qui prennent trop à cœur le fait d’être aisé, ils peuvent être hautains et se prennent encore pour des aristocrates. J’ai l’impression que pour certains, plus ils sont riches, plus ils veulent rester entre riches. Ils ont trop d’aprioris sur ce qu’ils ne connaissent pas. Mais heureusement, c’est pas le cas de tout le monde, loin de là.

Des gens comme moi

C’est pour ça que tous les potes que je me suis fait là-bas sont des gens qui viennent de milieux comme le mien. Je suis beaucoup moins copain avec les plus riches. C’est pas mon milieu, c’est pas là d’où je viens. Je ne me sens pas à l’aise et ce n’est pas ce qui me plaît. Ils sont souvent beaucoup trop sérieux et pas assez détente, relax. C’est marrant deux minutes mais ça s’arrête là.

Les profs aussi changent beaucoup. Sur Paris, ils sont beaucoup plus à l’écoute et peuvent t’aider si besoin. Alors que dans mon ancien lycée, la plupart des profs n’ont pas envie de perdre leur temps. Forcément cette année, ça me donne déjà plus envie de bosser dans leurs matières et les notes vont directement suivre derrière.

Le changement, moi j’aime bien. L’idée de découvrir de nouveaux horizons, ça ne m’a pas fait peur, au contraire. J’avais envie de me pencher vers de nouvelles expériences et je ne regrette pas. Surtout que comme c’est à Paris je peux traîner avec des potes après, si je finis pas trop tard et y a tout à proximité, à quelques minutes de métro.

Dylan, 17 ans, lycéen, Yvelines