Mélanie S. 30/05/2023

Je vis au rythme des réseaux sociaux

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Mélanie ne s’imagine pas vivre sans les réseaux sociaux. Pour elle, c’est un moyen d'être « présente » un peu partout à tout moment.

Les réseaux sociaux et moi ? C’est quinze heures de vie commune par jour ! Je ne me vois pas aujourd’hui vivre sans. Quand je parle des réseaux sociaux, cela va de soi, c’est avec mon téléphone. Jamais l’un sans l’autre. Jamais eux sans moi. Je suis présente sur Snapchat, Instagram, Twitter, et WhatsApp.

Les réseaux sociaux font partie intégrante de mon quotidien. Dès mon réveil, je saisis mon téléphone qui est constamment connecté à internet. Je vais sans plus tarder sur WhatsApp voir si l’un des membres de ma famille au bled m’a écrit pour m’informer de la grossesse d’une cousine ou d’un mariage qui se prépare. Puis je vais sur Snapchat regarder les stories de mes amis qui racontent souvent des histoires drôles, souvent à dormir debout. Je réponds à certains messages qui m’ont été envoyés quand je dormais. Puis avant de vraiment me lever je vais sur Instagram regarder les actus de mes ami·es ou de célébrités que je suis.

Échanger avec ma famille et mes ami·es

À quoi me servent les réseaux sociaux ? D’abord à communiquer. C’est grâce aux réseaux sociaux que je peux échanger quasi-quotidiennement avec ma famille vivant en Afrique, précisément au Gabon. Je ne les ai pas vu « en vrai » depuis quatre ans. C’est pour ça que WhatsApp c’est le réseau social le plus important pour moi. Je peux faire des Facetimes, des appels normaux ou discuter par messages avec eux. Je communique aussi à distance avec mes potes qui vivent à Brest, et que je ne vois qu’une fois tous les deux mois.

Les réseaux sociaux c’est aussi mon moyen de m’informer. Je peux suivre un live d’une manifestation qui se déroule aux USA tout autant qu’apprendre que la chanteuse Rihanna attend son deuxième enfant. J’ai suivi le mouvement Black lives Matter , qui a pris de l’ampleur grâce aux mobilisations sur les réseaux sociaux. En tant que jeune je me suis sentie concernée, et j’ai pu remarquer cela de beaucoup de personnes de ma génération. D’une certaine manière, c’est par les réseaux que j’ai pris conscience que ce que nous pensons et ce que nous voulons dire est important.

« Un pouvoir » à 19,99€/mois

Je m’exprime également grâce aux réseaux sociaux. Je partage mon quotidien, mes hobbies et mes rêves. Et c’est pour moi aussi un moyen d’avoir du pouvoir ; la possibilité d’informer, de partager et d’influencer des personnes qui peuvent être à des millions de kilomètres de nous. Et puis j’ai la sensation de pouvoir y partager mon avis aussi, via les espaces des commentaires notamment. Je n’hésite pas à m’exprimer quand je vois passer des propos racistes par exemple. J’ai parfois l’impression qu’on peut être présent dans plusieurs lieux en même temps grâce aux réseaux sociaux. Le tout pour 19,99€/mois.

Je communique, je m’informe, et je m’exprime grâce aux réseaux sociaux. C’est là où je peux me permettre d’être créative, mais je garde la maîtrise sur ce que je partage, grâce au mode « public » ou « privé ». J’ai conscience que les réseaux peuvent être autant attractifs que néfastes. Personnellement pour me protéger, j’essaye au maximum d’éviter de discuter avec des inconnus. De plus, mes comptes sont la plupart du temps fermés pour conserver cet aspect de « vie privé », qui paraît être totalement dissoute dans les réseaux. Pas de harcèlement ni de haters sur mes comptes, je m’en protège !

Mélanie, 20 ans, lycéenne, Rennes

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