La ferme aux préjugés
Au moment où les Parisien·ne·s s’apprêtent à se ruer dans les allées du Salon de l’agriculture pour venir voir les animaux et goûter les produits de la ferme, la ZEP donne la parole à celles et ceux qui vivent, à l’année, au milieu des champs. Les enfants d’agriculteurs·trices, celles et ceux qui défendent leurs parents contre des clichés dépassés depuis longtemps – mais qu’on entend toujours dans les cours de récré. Celles et ceux qui se demandent ce que va devenir la ferme familiale, qui veulent un jour prendre le relais, ou pour qui ce n’est pas une option. Ces jeunes aussi qui ont choisi ce métier, même si ce n’est pas celui de leurs parents, et qui se battent pour faire évoluer les mentalités.
Arthur est fils d’agriculteur, Gabin est apprenti céréalier, et ils sont tous les deux d’accord : les préjugés, ça suffit ! Des clichés que Marie aussi a entendu toute son enfance. Pourtant, elle a décidé de continuer à côtoyer ce monde, en devenant assistante vétérinaire. Ludivine, elle, ne reprendra pas la ferme familiale : elle a choisi un tout autre métier, et a eu du mal à le faire accepter.
La rédaction
Une série illustrée par Merieme Mesfioui
1/4 Agriculteur, ce n’est pas l’Amour est dans le pré !
Fils d'agriculteur et fier de l'être, Arthur veut rétablir la vérité autour de ce métier si souvent critiqué.
2/4 Mon patron n’est pas un « beauf » avec une fourche
Gabin est apprenti dans une grande ferme céréalière. Son patron est à l’opposé des préjugés qu’on peut avoir sur les agriculteurs et agricultrices.
3/4 Fille d’agriculteurs, je n’ai pas une voie toute tracée
Ludivine a grandi dans la ferme familiale. Elle y a vécu les joies et les peines de ses parents agriculteurs. Demain, c’est son frère qui prendra la relève. Elle, elle a choisi de faire un autre métier.
4/4 Au lycée agricole, loin des clichés qu’on nous colle
Marie a longtemps été critiquée car ses parents sont agriculteurs. Aujourd'hui, elle s'épanouit enfin en lycée agricole.