Migrants, pour combien de temps ?
Du départ sur la route à l’arrivée dans le pays d’accueil, les incertitudes se succèdent pour les personnes exilées. Poursuivies par la police, soumises au bon vouloir des passeurs puis des administrations, elles ne sont pas sûres d’arriver un jour, ni d’être définitivement régularisées et de réussir à mener une nouvelle vie.
Burhanuddin aurait pu tomber à n’importe quel moment lorsqu’il a traversé deux continents, suspendu à des voitures. Sans les associations, Adama serait resté à la rue. En arrivant à la gare, Ahmed ne savait pas où aller, avant de croiser la route d’une généreuse inconnue. Même installé depuis deux ans en France, Oumar redoute le contrôle de police qui le mènera à l’expulsion. Quant à Sarabelle, désormais hébergée et scolarisée, elle ne sait pas si elle reverra un jour sa mère.
La rédaction
1/5 Caché sous une voiture pour venir ici
Burhanuddin a pris de très gros risques lorsqu’il a traversé deux continents pour fuir l’Afghanistan, et venir se réfugier en France.
2/5 Mes premiers pas en France, à la rue
En arrivant ici, Adama ne s’attendait pas à vivre sous une tente, ni à devoir se terrer dans le métro pour échapper au froid.
3/5 Une inconnue m’a aidé
Seul, Ahmed ne savait pas vers qui se tourner quand il est arrivé à Paris. Heureusement, il a fait une rencontre qui a tout changé.
4/5 Je vis dans la peur du renvoi au pays
À 16 ans, Oumar est venu étudier en France. Mais depuis qu'il est majeur, il a du mal à être régularisé, et il a peur de devoir repartir.
5/5 Je ne sais pas si je reverrai ma mère
Loin du Mali et de sa famille, Sarabelle ressent le mal du pays. Tout lui rappelle d’où elle vient.