Notre police de (trop grande) proximité
Nombre de jeunes des quartiers populaires connaissent par cœur la police. Au fil des contrôles et des patrouilles quotidiennes, ils les reconnaissent, les surnomment, détectent leurs habitudes. Pour s’en amuser et/ou pour mieux échapper à leurs violences. Car derrière cette apparente proximité, le rapport de force qui les oppose vire parfois à l’affrontement.
Reda reconnaît les types de policiers à leurs véhicules et à leur comportement. Mamadou vit au rythme des rondes de police, des contrôles et des amendes. Une pression que ressent Yassine jusqu’à la sortie du lycée où la police vient rôder. À force, les choses se gâtent et Marcel en souffre, entre contrôles abusifs et racisme assumé. Les relations tendues finissent par virer aux violences policières et transforment le quartier de Léo en champ de bataille.
La rédaction
1/5 Je connais toutes les brigades d’Aulnay
BAC, BST, TDM, Reda repère les policiers qui arpentent sa ville : leurs véhicules, leur caractère et surtout leur comportement à son égard.
2/5 Dans mon quartier, on court plus vite que la police
Depuis le confinement, Mamadou et ses amis ont un jeu avec la police : celui du chat et la souris, qui se transforme vite en course à l'amende.
3/5 La police rôde tout le temps autour de notre lycée
Yassine en a marre d'entendre les gyrophares en même temps que la sonnerie de la récré. Les flics ne veulent pas les lâcher, même au lycée.
4/5 Contrôles matin, midi et soir
Marcel a l'habitude des contrôles de police. Il en souffre, surtout quand ils sont abusifs et racistes, et a du mal à garder son sang-froid.
5/5 Avec la BAC, c’est la guerre
Dans le quartier de Léo, la BAC passe parfois du contrôle à la bavure. Lui et les autres jeunes ont décidé de répliquer face à ces violences policières.