Colorisme : plus foncés, moins considérés
En 2024, l’industrie cosmétique du blanchiment de peau pèsera 31 milliards de dollars. Le business de la dépigmentation prospère sur les complexes de ses client·es et sur les injonctions issues de la colonisation. Même au sein des communautés noires, les standards de beauté racistes prospèrent : plus on a la peau claire, plus on est considéré·e. C’est ce qu’on appelle le colorisme.
Julien a pris conscience de cette discrimination à force de remarques et de « blagues » de son entourage. Il est révolté par ces réflexions au sein même de sa communauté.
À cause des films et de la télé, Anne-Esther a longtemps subi l’idée qu’être belle, c’est être claire. Du moins pas trop noire, avec des cheveux lisses et un petit nez.
La rédaction
1/2 Je suis « trop noir » pour ma communauté
Depuis qu'il est petit, Julien subit des réflexions sur sa couleur de peau de la part de son entourage. Un jour dans une story Snap, il découvre que cette discrimination a un nom : le colorisme.
2/2 J’ai du mal à accepter ma peau foncée
Des films aux réseaux sociaux, Anne-Esther a longtemps subi l’idée qu’être belle, c’est être claire. Du moins pas trop noire, avec des cheveux lisses et un petit nez.