Tu seras belle, ma fille
« Miroir miroir, dis-moi qui est la plus belle… » Cette question, nombreuses sont celles qui se la sont posée en croisant leur reflet dans la salle de bain. Les adolescentes passent en moyenne près de huit heures par semaine à prendre soin de leur apparence. L’idée qu’il faut être belle pour être heureuse est transmise dès l’enfance. Cinq adolescentes témoignent de la place qu’occupe leur apparence dans leur vie.
Cheveux lissés, visage crémé, regard intensifié avec du mascara. Jusqu’à très récemment, Maëlys n’avait jamais questionné sa « morning routine ». Amandine, elle, pensait qu’elle ne pouvait pas s’accomplir sans être « la plus belle ». Sa préoccupation principale : son poids. Sabrina aussi, parce que ses proches lui font constamment des remarques « pour son bien ». Conséquence : elle ne veut plus se voir en photo. Soulagée de voir des femmes non épilées sur les réseaux, Sasha n’accepte pourtant pas les poils sur son corps. La devise de Flora : s’assumer oui, mais pas besoin de tout envoyer balader. Se maquiller ou s’apprêter, c’est aussi OK !
La rédaction
Une série illustrée par Merieme Mesfioui
1/5 Soigner mon apparence, c’était « naturel »
Lisseur, parfum, mascara… Au début de l’adolescence, Maëlys s’est entourée d’objets pour se sentir belle. Petit à petit, et sans contraintes.
2/5 Je voulais être « la plus belle »
Enfant, Amandine surveillait déjà son poids et comptait les calories. Puis, un jour, elle n’est plus sortie de chez elle sans se maquiller.
3/5 Pas dans les critères, pas sur les photos
Sabrina a grandi avec les moqueries de sa famille sur son physique. Aujourd’hui, elle ne veut plus qu’on poste des photos d’elle.
4/5 Je m’épile pour être « présentable »
Sasha le sait bien : ne pas s’épiler, c’est ok ! Mais quand il s’agit des poils sur son corps, c’est une autre histoire…
5/5 Heureuse et à l’aise avec mes complexes
Certes, Flora a des complexes, mais elle s’aime et l'exprime. Elle invite les autres à faire de même : zéro jugement, que de la bienveillance.