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« Enfin à ma place »
Entre les regards, les moqueries et les mises à l’écart à caractère raciste, Souleymane a toujours dû prendre sur lui. Grâce au 77 à vélo, il a enfin trouvé sa « safe place ».
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« J’étais avec des gars de Noisiel, Champs, Torcy »
Yanis connaissait quelques gars des villes voisines mais ne leur avait jamais vraiment parlé. Entre les heures passées à suer en pédalant et les soirées bowling, il a appris à mieux les connaître, petit à petit.
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« Le vélo, c’est vraiment physique ! »
Ismo a sous-estimé la difficulté du vélo. Ce n’est qu’après la première destination, à 70 km du point de départ, qu’il a réalisé que ça n’allait pas être une mince affaire.
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« J’ai rencontré des frères là-bas »
Zako avait envie de rencontrer des jeunes d’autres villes, mais les embrouilles rendaient jusque-là toute amitié impossible. Alors quand il a entendu parler du 77 à vélo, il n’a pas hésité : il a foncé. Sur 800 km.
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« Ne pas décevoir mon père et mon frère »
Arriver dans les premiers, ne pas abandonner : voici les résolutions de Yassine sur son vélo. Un esprit de compétition dont il a hérité.
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Travailler dans l’hôtellerie, mais pas ici
Activité essentielle sur l’île, le tourisme est un secteur dans lequel il ne fait pas bon se projeter quand on est une jeune femme créole, comme Yana. À 23 ans, elle suit pourtant cette voie, contre l’avis de son entourage.
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Habiter son île, mais pas sa langue
Contrainte par ses parents de ne pas parler créole, Ségolène a fini par le parler avec un accent français. D’abord moquée, elle raconte comment elle s’est défaite de la peur du ridicule pour se glisser dans la langue de son île.
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Dans le « futur Manhattan » de l’île Maurice
Damien vit à Vacoas, un ville très loin de l’image de carte postale de l’île Maurice touristique. Entre la gare d’autobus et les bâtiments abandonnés, le jeune homme s’ennuie, mais porte quand même la localité dans son cœur.
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Un ado dans le Beau
Jean-Jacques, 17 ans, peut se piquer de connaître son île sur le bout des doigts. Initié à l’apiculture par son père dès l’âge de 5 ans, il a appris à en contempler les beautés naturelles aujourd’hui menacées par les changements climatiques.
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IVG : « Le regard du gynécologue plein de dégoût »
Vanessa a été violée à l’âge de 12 ans. Enceinte, elle a choisi d’avorter. Les professionnels de santé qu’elle a croisés dans sa démarche n’ont fait qu’ajouter de la violence à celle déjà subie.
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Transpirer entre potes
Une vie protéinée, baskets aux pieds. Guillaume a testé, comme tous ses potes et son lycée. Et puis il a laissé tomber : ça ne lui ressemblait pas.
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Soulever toujours plus lourd
La compétition est devenue une obsession pour Arsène : devenir plus fort que son frère, se surpasser, performer. Quitte à mettre les cours de côté.